télécomsIl avait passé son tour. Bouygues Télécom n'a pas commercialisé les premiers terminaux mobiles fonctionnant sous Android, le système d'exploitation de Google. À juste titre semble-t-il, puisque les premiers « Google Phone » n'ont pas fait recette. Chez Orange, le « G1 » ne s'est écoulé qu'à quelques centaines d'exemplaires.En guise de rattrapage, Bouygues a présenté hier le Samsung Galaxy, qui sera disponible en avant-première chez l'opérateur à partir du 16 juillet. Il s'agit du premier mobile Android de la marque sud-coréenne. David Eberlé, directeur télécoms de Samsung France, a promis un deuxième terminal estampillé Google d'ici à la fin de l'année.logiciel libreSamsung qui entre dans la danse, c'est le signe qu'Android entre dans sa phase II. Google a annoncé qu'une vingtaine de terminaux fonctionnant sous son système verraient le jour avant Noël. Motorola et Acer ont ainsi prévu de se lancer dans les prochains mois. Ces terminaux devraient être plus aboutis que les premiers modèles produits par HTC. Concurrent direct de Symbian, de Windows Mobile, Android est un système d'exploitation basé sur le logiciel libre. 5.000 applications, dont 800 gratuites, sont d'ores et déjà disponibles sur l'Android Market. Les plus célèbres restant Gmail et Youtube, la plus spectaculaire Google Streetview.Bouygues a donc préféré attendre que les grands constructeurs se rodent. C'est le cas aujourd'hui, avec Samsung. Le numéro deux mondial des terminaux mobiles, et numéro un du marché français, est en pleine croissance depuis quelques années. « Samsung est une marque forte, réputée chez les jeunes », souligne-t-on chez l'opérateur, qui entend proposer une vraie alternative à l'iPhone.Le Samsung Galaxy, un téléphone tactile disposant d'un appareil photo 5 millions de pixels et d'une caméra, sera vendu 99 euros avec un abonnement Neo.2 de vingt-quatre mois, l'iPhone 3GS étant lui disponible à partir de 149 euros. Cette subvention généreuse n'est pas innocente. Donner un coup de pouce à un concurrent de l'iPhone pourrait à terme créer un contrepoids à Apple, souvent exigeant avec les opérateurs. J. D.

latribune.fr

21 Juill 2009, 1:47

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