ondage« La crise vous a-t-elle obligé à renforcer le dialogue social avec les salariés de votre entreprise ? » À cette question, 49 % des jeunes patrons interrogés par le Centre des jeunes dirigeants d'entreprise (CJD) pour « La Tribune » et BFM répondent positivement. La preuve, à leurs yeux, que le contexte économique difficile contraint à se serrer les coudes. 39,4 % des dirigeants interrogés répondent au contraire par la négative, tandis que 11,5 % ne se prononcent pas.réunions trimestriellesCette demande de dialogue et d'information, beaucoup de jeunes dirigeants cherchent à la satisfaire en permanence, estime le CJD. Ainsi, 86,4 % des jeunes patrons ayant répondu au questionnaire estiment informer régulièrement leurs salariés sur la situation économique et financière de leur entreprise. Près de 30 % organisent des réunions trimestrielles.Au-delà, les jeunes chefs d'entreprise s'impliquent de plus en plus dans la gestion des ressources humaines. Ils commencent à mettre en place des indicateurs de « turn over » et d'arrêt maladie. Ainsi, s'agissant du « turn over », plus de 20 % des jeunes dirigeants ont instauré un suivi précis. Et 12 % ont mis en place des dispositifs opérationnels concernant le harcèlement moral.Par ailleurs, un quart des dirigeants ont négocié avec les salariés des mesures d'aide au transport. I. B.
La crise appelle le dialogue social, selon le CJD
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