Charlie Winston,« hobo » fixeDepuis janvier, la France vit a...

Charlie Winston,« hobo » fixeDepuis janvier, la France vit au rythme entraînant de « Like a Hobo », le premier single de Charlie Winston, artiste anglais et révélation musicale de ce début d'année. Rencontre avec un musicien aux semelles de vent qui jouera à l'Olympia les 14 et 15 novembre.Êtes-vous, à l'image de votre album, un « hobo » des temps modernes (ces vagabonds américains du début du XXe siècle, chers à Jack London ou encore Kerouac) ?J'ai développé une vie de hobo, je ne possède pas d'appartement, pas de voiture? rien de tout cela. Je ne suis pas attaché aux choses matérielles, je voyage. Enfin je ne dors quand même pas dans les rues ! (rires) J'aime mon confort !Vous connaissez un succès fulgurant en France. Depuis la sortie de votre album, vous avez vendu plus de 200.000 exemplaires. Comment un « hobo » comme vous gère-t-il le succès ?En se rappelant que le succès, la célébrité ne sont qu'une illusion ! Mon principal succès, c'est de vivre de ma musique, de pouvoir continuer à composer et à jouer.D'ailleurs, le succès n'est pas venu tout de suite?J'ai 30 ans, j'ai donc passé beaucoup d'années à faire de la musique sans être « connu », sans personne pour me dire ce que je devrais penser ou faire? Ça m'a permis de me développer à mon rythme en tant qu'artiste. Moi j'écris des chansons. Et, sans vouloir paraître prétentieux, je crois que je suis bon dans ce que je fais parce que j'ai beaucoup travaillé. . « Hobo » représente mes sept dernières années de labeur !L'album mélange des styles très différents, comment êtes-vous parvenu à lui donner sa cohérence ?Je suis incapable de composer dans un style unique. Quand je termine une chanson, ma première réaction est d'en commencer une autre dans un genre totalement différent. Demander à quelqu'un qui aime la musique quel est son style préféré, ça n'a pas de sens ! Quand je compose, je mélange les choses qui m'inspirent mais qui a priori ne sont pas faites pour aller ensemble. J'aime les associer pour voir si elles peuvent fonctionner. Donc, même si cet album est fait de chansons très différentes, elles représentent toutes une part de moi-même. « Hobo » est mon premier « vrai » album, il devait tout de suite dire : « Voilà, c'est moi. » Je ne pouvais pas faire de compromis avec ma musique.Propos recueillis par Marion Senant
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.