L'Airbus A380 chamboulé par les reports de ses livraisons -

Au moment où Airbus commençait à reprendre timidement le contrôle de la production de l'A380, cela pourrait s'apparenter à une malédiction. L'avionneur, qui n'a pu, au cours des trois dernières années, respecter son plan de livraisons en raison de dysfonctionnements industriels internes, est désormais frappé par des reports de livraisons des compagnies aériennes terrassées par la crise. Hier, l'australien Qantas a annoncé le report de quatre A380 prévus en 2009-2010. Une décision qui s'ajoute à celle d'Air France, qui après avoir maintenu les cinq premiers exemplaires, a décalé de deux ans les 6e et 7e. D'autres reports sont à craindre. Car, si l'A380 est un avion qui peut constituer une arme anticrise, son prix élevé (plus de 300 millions de dollars au prix catalogue) le désavantage à l'heure où les compagnies, confrontées à des chutes brutales de trafic et de chiffre d'affaires, se focalisent sur la préservation de leur cash. Les reports sont d'autant plus embarrassants pour Airbus qu'il peut difficilement réattribuer à une autre compagnie un appareil en cours de construction en raison du sur-mesure des cabines. page 13
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