L'économie mondiale cherche un moteur de croissance

ectionXXXXXXXXXXXXXXXXX« Le pire semble pass頻, estime l'Opep tandis que le Premier ministre français, François Fillon, entrevoit « une sortie de crise ». Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, voit, pour sa part, plusieurs raisons justifiant « un optimisme prudent concernant les perspectives économiques ». Les déclarations laissant entendre que la crise la plus sévère depuis la Seconde Guerre mondiale est en passe de s'achever se multiplient. « Le pire de la crise économique et financière est bien derrière nous », estime Anton Brender, chef économiste à Dexia Asset Management. Mais le retour de la croissance risque d'être extrêmement lent car les moteurs habituels de la reprise seront absents.Aux États-Unis, la reprise se dessine toujours de la même façon. La baisse des taux d'intérêt entraîne une hausse de l'endettement des ménages, provoquant une reprise de l'immobilier. « Ce mécanisme ne jouera pas », estime Anton Brender. Les ventes forcées représentent toujours la moitié des transactions immobilières américaines.un seul espoirD'où viendra la croissance ? Probablement pas du commerce extérieur. En dehors de la Chine et de l'Inde, le reste du monde n'offre guère de débouchés aux exportations américaines. Inutile de compter sur l'investissement des entreprises. Les capacités de production excédentaires sont légion. La consommation se tient plutôt bien. « Mais cela ne va pas durer éternellement », estime Anton Brender. À moins de remettre du carburant dans le moteur par de nouvelles baisses d'impôts, le moteur de la consommation va rapidement flancher.Seul espoir : une baisse du taux d'épargne des ménages. « Pour cela, il faut que le prix des actifs immobiliers et financiers remonte », souligne Anton Brender. Si la situation demeure plus qu'incertaine du côté de l'immobilier (voir ci-contre), la hausse de Wall Street est de bon augure. D'autant que les investisseurs peuvent compter sur une politique monétaire souple pendant plusieurs années. Plus que jamais, la reprise américaine semble suspendue à Wall Street. Xavier Harel
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.