British Airways victime de son fonds de pension

British Airways (BA) et Qantas ne créeront pas la première fusion transcontinentale de l'histoire du transport aérien. L'échec des négociations a été annoncé hier matin. Il met fin par ricochet au mégaprojet du directeur général de British Airways Willie Walsh de créer une fusion à trois avec Qantas et l'espagnole Iberia, avec lesquels la compagnie britannique discute depuis fin juillet les conditions d'un rapprochement par un échange d'actions (OPE). Le projet suscitait l'hostilité du camp australien. Mais l'échec des négociations avec Qantas met en lumière un point crucial, qui menace également le « deal » avec Iberia?: le déficit du fonds de pension de BA, estimé (avant la crise financière) à hauteur de 1,6 milliard de livres (1,69 milliard d'euros). Un risque financier, qui effraie les candidats au mariage et qui pèse aussi sur la capitalisation boursière de BA (1,9 milliard de livres hier matin) venant ainsi polluer les discussions sur l'attribution du contrôle de l'entité fusionnée, un sujet déjà sensible lorsqu'il touche des secteurs stratégiques comme le transport aérien. Alors que Qantas est d'une plus petite taille que BA, sa capitalisation est supérieure (2,1 milliards de livres). Suffisant pour revendiquer plus de 50 % de la nouvelle structure. Un point que ne pouvait accepter BA, selon un porte-parole. Le débat avec Iberia est similaire.Au début des discussions en juillet, BA représentait deux tiers du nouvel ensemble. Aujourd'hui, les capitalisations sont quasi identiques et les Espagnols demandent une répartition plus égalitaire, à 50-50. F. G.Un risque finaNcier, qui effraie les CANDI- dats au mariage.
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