Alors que les députés et les sénateurs vont tenter mercredi de se mettre d'accord, en commission mixte paritaire, sur un texte commun concernant la réforme de l'audiovisuel public, l'Élysée donne le ton. Claude Guéant, le secrétaire général de la présidence, a précisé la pensée du chef de l'État sur la redevance audiovisuelle : « Nicolas Sarkozy est hostile à l'augmentation de la redevance. Il admet en revanche l'actualisation sur l'inflation », affirme-t-il dans l'édition dominicale du « Parisien ». Avant de préciser : « S'il y a augmentation de un ou deux euros, ça ne sera pas la fin du monde. » L'Élysée autorise en quelque sorte la CMP à s'entendre sur une hausse de cette taxe, alors que le Sénat a voté à une large majorité une revalorisation de la redevance de 116 à 120 euros au 1er janvier 2010. Les députés s'étaient opposés à une hausse supérieure à l'inflation.« un bout de pub »Par ailleurs, le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, interrogé dans une émission de France 4 diffusée ce soir, se demande désormais s'il ne faudra pas garder « un bout de pub » en journée au-delà de 2012. La réforme prévoyait la suppression totale de la publicité en 2012 sur France Télévisions. L. P.

latribune.fr

06 Févr 2009, 1:30

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