cite>Bénéteau a plongé hier à la Bourse de Paris. Le cours du fabricant français de bateaux est tombé en séance à son plus bas niveau des douze derniers mois, à 4,90 euros. La veille au soir, le groupe avait lancé un avertissement sur les résultats de son exercice 2008-2009, qui s'achèvera le 31 août. De l'aveu même de Bénéteau, le chiffre d'affaires pourrait chuter de 30 % à 40 %. Pour ressortir à 742 millions d'euros dans le meilleur des cas, ou à 646 millions dans l'hypothèse d'un scénario catastrophe. La fourchette de prévisions est plus large encore pour le résultat opérationnel courant, attendu entre 1 et 29 millions d'euros. Pour rappel, la société avait clos l'exercice 2007-2008 sur un chiffre d'affaires de 1,06 milliard d'euros et sur un bénéfice opérationnel courant de 150,2 millions.bilan solidePourquoi ce pessimisme ? Tout simplement parce que la crise économique et financière n'épargne pas la clientèle de Bénéteau. « Les salons de Londres et de Düsseldorf ont confirmé l'attitude prudente des clients. Un grand nombre d'entre eux ont préféré différer leur achat », témoigne le groupe. Qui n'exclut pas une dégringolade de l'ordre de 40 % du marché de la plaisance, pour l'exercice en cours. Point positif pour Bénéteau, la solidité de son bilan, avec une trésorerie nette de 217 millions d'euros, alors que des groupes comme Couach et Rodriguez sont confrontés à des problèmes de liquidités.Bénéteau s'appuie d'ailleurs sur « les transformations qu'apportera la crise au paysage concurrentiel » pour viser une croissance à deux chiffres de son activité bateaux (la société est également présente dans l'habitat de loisirs) dès la saison 2010. Un objectif qui repose également sur vingt et un renouvellements de modèles et huit extensions de gamme. C. L.- 6,41 %

latribune.fr

12 Févr 2009, 1:32

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