Première semaine positive en 2009 pour le CAC 40

La semaine qui s'est achevée hier est la première de l'année qui se termine sur un bilan positif pour le CAC 40, qui s'est adjugé 4,38 % en cinq séances. Cette performance positive a toutefois été quelque peu laminée lors de la dernière séance qui, sous le coup de prises de bénéfices, a enregistré un recul de 1,19 %, à 2.973,92 points. C'est un peu moins fort que celui des autres Bourses européennes (? 1,43 % pour l'EuroStoxx 50). La perte du mois de janvier est ainsi ramenée à 7,58 %, soit moins que le Dow Jones, qui abandonne plus de 8,84 % depuis le début 2009. Le seuil des 3.000 points a donc été enfoncé, quoiqu'il ait été reconquis temporairement en séance à la publication du PIB américain du quatrième trimestre, en recul de 3,8 % en rythme annualisé, sensiblement moins mauvais que ce qu'attendaient la majorité des économistes. Une bonne nouvelle toute relative alors que se sont succédé tout au long de la semaine des publications alarmistes, à commencer par le taux de chômage européen remonté à 8 %, alors qu'on apprenait jeudi que les ventes de logements neufs aux États-Unis ont atteint un plus-bas historique, chutant de 14,7 % en décembre par rapport au mois précédent, bien plus que prévu par les analystes.« bad bank » américaineSi les indices boursiers ont tiré leur épingle du jeu, ils le doivent essentiellement aux valeurs financières, qui ont repris du poil de la bête alors que les plans de sauvetage des différents pays sont revus à la hausse et que les États-Unis annoncent la création d'une « bad bank » destinée à reprendre les actifs toxiques des banques. Un espoir démenti par CNBC hier soir qui évoquait le gel du projet La moindre peur qu'inspirent les établissements de crédit a grandement participé au reflux de l'aversion au risque qui se vérifie avec l'indice VIX de la volatilité des actions de l'indice S&P 500 revenu à 44,5 % alors qu'il culminait encore au-dessus de 50 % en fin de semaine dernière. Le moral des investisseurs s'est également amélioré en raison du net ralentissement de l'activité de révision des analystes financiers à mi-parcours de la saison des résultats trimestriels américains. On constate même une stabilisation des estimations pour le quatrième trimestre 2008 pour lequel les analystes anticipent dorénavant un recul de 31,7 % alors que 223 sociétés sur 500 du principal indice de la gestion américaine ont déjà communiqué sur le sujet.recul des bénéficesÀ commencer par les compagnies pétrolières, victimes de fortes dépréciations de leurs réserves actant de l'effondrement du cours du baril depuis l'été. Ces anticipations s'avèrent toutefois moins mauvaises que celles de la semaine précédente où les analystes attendaient un recul de 32,1 %. Ce qui n'empêche pas ces analystes de dégrader sensiblement leurs prévisions pour l'année 2009, dont le recul des bénéfices est maintenant attendu à 10 %, soit presque le double de leurs estimations du 23 janvier.
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