Un téléviseur sur deux en haute définition en 2011

Sur un marché des produits d'électronique grand public qui a pesé 7,1 milliards d'euros en 2007, (+ 9,2 %), c'est la vente de téléviseurs qui tire la croissance. Le chiffre d'affaires généré par les téléviseurs a plus que doublé en quatre ans à 4,2 milliards d'euros contre 2 milliards en 2003. " Nous sommes confiants dans la poursuite de cette tendance jusqu'en 2011-2012 ", a indiqué hier Benoît Lelièvre, président du Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques (Simavelec), qui présentait le bilan annuel du secteur sur la base de données relevées par l'institut Gfk. C'est la déferlante des écrans plats qui dynamise la consommation. Encore vendu à 1,3 million d'unités en 2007, le téléviseur cathodique aura disparu des rayons en 2009.DES ECRANS DE PLUS EN PLUS GRANDS L'arrêt de la fabrication de téléviseurs ne recevant pas la télévision numérique terrestre est effectif depuis décembre et leur commercialisation cessera en mars. Dans cet univers de télévision numérique, les consommateurs sont tentés par des écrans de plus en plus grands. La taille moyenne des écrans vendus a augmenté de 3,5 centimètres en un an. C'est cette montée en gamme, plus encore que la hausse des quantités vendues qui maintient la forte croissance du secteur, alors que le prix moyen des écrans LCD baisse de 10 % par an en moyenne depuis 2004. Pour le Simavelec, toutes ces tendances seront portées en 2008 par le lancement de chaînes de télévision en haute définition (TF1, France 2 et M6 au second semestre), et l'essor du format DVD haute définition, le Blu Ray. Près d'un téléviseur sur deux vendus en 2007 était déjà adapté à la haute définition et cette proportion ne va pas cesser de progresser. Ainsi, selon Gfk, en 2011, à l'heure où toute la diffusion de la télévision basculera en numérique, 97 % des 46 millions de TV installés dans les foyers français seront prêts pour la réception numérique et près de la moitié recevront la haute définition. Restera seulement 1,5 million de postes inadaptés au numérique. " Nous sommes au rendez-vous du numérique et de la haute définition ", se félicite le président du Simavelec. À condition que l'environnement - déploiement des réseaux d'émetteurs, offre de programmes attractive, information du public - suive. Mais déjà, après la haute définition, les lancements prochains de la télévision mobile et de la radio numérique annoncent des relais de croissance pour l'électronique.Une taxe mal accueillieFace au projet gouvernemental de taxer à 1 % ou 2 % l'électronique grand public pour financer la télévision publique privée de publicité, le Simavelec prévient : compte tenu de la faiblesse des marges dans un secteur très concurrentiel, la taxe se retrouvera sur les étiquettes. Alors que, jusqu'ici, plaide le Simavelec, les fabricants ont fait " payer moins pour avoir plus " puisque le prix des téléviseurs a baissé tandis que la taille des écrans augmente.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.