Les salariés de la Société Générale ont été échaudés par la crise et l'affaire Kerviel. L'augmentation de capital réservée aux salariés de la banque lancée dans le cadre du " plan mondial " s'est élevée à 400 millions d'euros. Mais, à la différence des trois dernières années (marquées par un taux de souscription de 59 %), un salarié sur deux a tourné le dos à ce dispositif annuel qui leur offre la possibilité de souscrire des actions dans des conditions a priori très avantageuses. La souscription s'est faite entre le 15 avril et le 6 mai au cours de 53,67 euros, soit à un prix inférieur de 18,7 % au cours de l'époque mais désormais équivalent au cours actuel... La glissade boursière de l'action en a donc refroidi plus d'un parmi les 135.000 ayants droit de la Générale. D'autant que le prix d'émission proposé à l'occasion des plans précédents s'élevait en 2005 à 63 euros, à 98 euros en 2006 et à 108,9 euros l'an passé.La Société Générale, qui fait de ses salariés - pris collectivement ils constituent son premier actionnaire - son meilleur rempart, les voit toutefois diminuer au capital. Ils détenaient 8,5 % de la banque en 2005 mais ne contrôlent aujourd'hui plus que 7,1 % du capital de la Générale.
La Société Générale boudée par ses salariés
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