Les entreprises se mobilisent contre le stress au travail

Gare à la mauvaise pub. Le 1er février, les entreprises de plus de 1.000 salariés devront avoir engagé « significativement » des discussions sur le stress. Faute de quoi, le ministre du Travail, Xavier Darcos, écornera leur image auprès de l'opinion publique. « Vu la pression de l'opinion publique, la transparence est une bonne solution », indiquait Xavier Darcos en octobre, peu après la vague de suicides à France Télécome;lécom. Selon lui, les risques psychosociaux sont « extrêmement présents dans l'actualité et ont été saisis par l'opinion publique. C'est devenu un débat de sociét頻. Pas de sanctions dans un premier temps, mais la publication du nom des entreprises fautives sur le site Internet des Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Directe).Selon un décompte provisoire fait vendredi, plus de 700 ont fait la démarche de s'inscrire sur le site Internet du ministère du Travail, dont 200 ont validé leur dossier en vue de démarches sur le stress au travail. « Il y a un vrai mouvement des entreprises qui nous adressent des accords, des calendriers de négociation des plans concertés », précise la Direction générale du Travail (DGT) à l'AFP. « Seules quelques-unes s'inscrivent pour nous dire qu'elles ne feront rien, car leur calendrier de négociations est incompatible ou encore pour de rares cas, car elles assument de ne rien faire », a-t-on ajouté. BilanUn bilan national sera établi autour de la mi-février. Les entreprises seront alors classées selon trois couleurs : vert pour celles ayant conclu un accord, orange lorsqu'un accord est seulement en cours de négociation et rouge pour les entreprises récalcitrantes. La Direction générale du travail fera d'ici la mi-février une analyse qualitative des dossiers avant de s'engager dans un travail de fond sur ce sujet pour le futur plan Santé au travail que le gouvernement veut mettre en place avant l'été. Isabelle Moreau Pas de sanctions dans un premier temps, mais tout de même la publication du nom des entreprises fautives.
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