Secteur par secteur, qui recrute  ?

Les embauches sont en hausse dans l'énergie. Que ce soit dans le nucléaire, le pétrole ou l'électricité, de larges débouchés sont offerts. Total recrute. Areva accueille 1.000 nouveaux salariés par mois depuis plusieurs années et va continuer à ce rythme. EDF, qui prévoit de construire 10 centrales nucléaires de type EPR dans le monde d'ici à 2020, a embauché plus de 1.000 ingénieurs en 2009. Jusqu'en 2012, ce sont près de 3.000 postes par an qui devraient être proposés par le géant de l'électricité. Enfin, s'il reste assez confidentiel, le domaine des énergies renouvelables se développe également.On observe aussi une bonne tenue des recrutements dans les sociétés d'ingénierie. Stimulées par la demande des industriels de l'énergie et du nucléaire, elles embauchent à un bon rythme. La société Assystem, par exemple, prévoit ainsi de recruter 1.200 personnes en 2010 - à peine moins qu'en 2008, où ce chiffre était de 1.500.Les possibilités sont nombreuses dans le BTP. Certes, la construction de logements est en berne. Néanmoins, le secteur des travaux publics reste dynamique du fait de la demande en équipements (autoroutes, tunnels...). Bouygues Construction va recruter 1.500 ingénieurs et cadres.Dans l'informatique, on constate un fort ralentissement. La fédération professionnelle du secteur, le Syntec informatique, prévoit « seulement » 20.000 recrutements dans ce secteur en 2010, le même nombre qu'en 2009. En 2008, les SSII annonçaient 40.000 recrutements. Il n'empêche, ce secteur reste le premier recruteur d'ingénieurs.C'est dans le reste de l'industrie que les inquiétudes sont les plus vives. Près d'un ingénieur sur cinq travaillant dans l'industrie automobile craignait de perdre son emploi en 2009, selon une enquête du Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France (CNISF). « Les opportunités (d'embauche) sont plus réduites pour les ingénieurs mécaniques et automobiles », confirme Véronique Barreau, du cabinet de recrutement Ittaka. La même inquiétude était ressentie chez leurs confrères de l'électronique ou de la métallurgie. En revanche, l'industrie ferroviaire s'en tire plutôt bien. Soutenus par la construction et la rénovation des lignes TGV, les recrutements dans ce secteur restent dynamiques.Catherine Quigno
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