« Nous avons vécu plusieurs réorganisations, cela a été fait sans licenciement. C'est un peu une marque de fabrique chez nous de ne pas licencier et de ne pas nous priver des compétences de nos salariés », a déclaré lundi Philippe Delogez, directeur du raffinage chez Total pour l'Europe du sud-ouest. « Nous avons largement de quoi assurer un emploi pour tout le monde », a-t-il ajouté. Des emplois devraient être créés dans la plate-forme logistique que Total envisage de mettre en place à Dunkerque, de 15 à 50 postes selon la taille du dépôt de produits pétroliers envisagé, estiment les syndicats. à chaque plan de restructuration, Total affirme de la même manière ne jamais recourir aux licenciements. Ce que les syndicats ne contestent pas. Pour autant, la gestion de ces « plans d'adaptation » reste peu transparente dans ce groupe pas encore habitué, semble-t-il, à rendre des comptes.Il y a un an, Total annonçait ainsi un plan de réorganisation en France prévoyant 550 suppressions de postes. L'arrêt d'une des deux unités de la raffinerie de Gonfreville (Seine-Maritime) doit entraîner la suppression de 240 postes d'ici à 2013, sur un effectif global de 1.100 salariés sur le site. Un an après, où en est-on ? « Les départs ne commenceront qu'en 2010. Ils seront liés à des mesures d'âge et de mobilité interne », se contente d'indiquer le groupe pétrolier, sans plus de précisions. En même temps, Total avait lancé un plan de « consolidation » dans sa branche pétrochimie, tablant sur 306 suppressions de postes d'ici à 2012, dont la fermeture de son unité de Notre-Dame-de-Gravenchon (54 postes), en Normandie. Le bilan un an après ? « 180 postes ont déjà été touchés, la moitié par des départs en préretraite ou retraite, l'autre moitié par des mesures de reclassement dans d'autres sites, notamment dans nos autres usines normandes », affirme le groupe. à suivre. M.-C. L.

latribune.fr

01 Févr 2010, 23:39

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