Heuliez, au nom de

Les ténors politiques étaient montés au créneau, en mars, pour demander à l'État de sauver Heuliez, un carrossier employant 1.000 salariés en Poitou-Charentes, fief de Ségolène Royal et Jean-Pierre Raffarin. Placé en redressement judiciaire, Heuliez a été repris début juillet par le groupe Bernard Krief Consulting (BKC), avec la promesse de soutien financier du Fonds stratégique d'investissement (FSI). Mais, à ce jour, BKC n'a pas fourni les fonds qu'il s'était engagé à amener, avec l'aide, notamment d'investisseurs des Émirats arabes unis. Et le FSI, qui doit investir 10 millions d'euros, demande un audit pour connaître la situation exacte de l'entreprise, avant de débloquer les fonds.Lundi, le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, s'est dit « très préoccup頻 par ce dossier. Le FSI, à la demande de l'État, avait « pris des engagements importants [?] mais ils sont suspendus au respect des engagements de Bernard Krief Consulting », a-t-il expliqué.Le projet soutenu par les pouvoirs publics veut focaliser Heuliez sur la fabrication de voitures électriques. Mais les experts doutent de la capacité de la PME à mettre au point, industrialiser et vendre de tels véhicules. A.-G. V.un dossier trop politique
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