Christian Lacroix

Patatras ! La maison Lacroix, qui devait être sauvée par le propriétaire du Printemps puis par un cheikh émirien, finit provisoirement sa course folle par un plan de redressement de ses propriétaires, les frères Falic. Ceux-ci paieront les 10 millions de dettes grâce aux licences et supprimeront 100 emplois sur 112. Dès juillet 2009, l'État, via la Caisse des dépôts, avait demandé à Bernard Krief Consulting (BKC), de reprendre cette griffe emblématique. Las, son projet n'a pas eu les faveurs de l'administrateur judiciaire. « L'État voulait sauver des emplois, c'est un échec grave pour la haute couture française », déclare Louis Petiet, le patron de BKC. Mais celui-ci n'a pas dit son dernier mot. « Tant que les lettres de licenciement ne sont pas envoyées, nous pouvons mettre au point un accord déjà signé avec les Falic », explique-t-il. Eux prendraient les dettes et la propriété nominale de Lacroix, tandis que BKC garderait les effectifs et exploiterait la marque en haute couture, prêt-à-porter et joaillerie. Hier, le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, ne s'avouait pas vaincu, se disant en contact permanent avec les parties «pour tenter de faire aboutir une offre de reprise». Le cheikh al-Naimi aurait été recontacté. À suivre? Sophie Lécluseune activité symbolique
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