Cheops Technology sécurise

Acquisitions et croissance organique dopent Cheops Technology qui a emménagé fin 2009 dans de nouveaux locaux à Canéjan (Gironde). En tout, un investissement de 3,5 millions d'euros. L'entreprise spécialisée dans les services informatiques emploie 350 salariés dont 70 % d'ingénieurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 54,1 millions d'euros au cours de son dernier exercice. En 2003, juste avant que Nicolas Leroy-Fleuriot, son PDG, la rachète, elle affichait un chiffre d'affaires de 3,8 millions d'euros avec 16 salariés. Nouveau siège, mais aussi remise à plat de l'organisation dans le cadre de son business plan « Cap 2012 » visant à faire de Cheops Technology « un acteur de référence en France dans l'infogérance des entreprises de 100 millions à 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires ».partenaire de HPTrois divisions ont été identifiées. La division infrastructures et accompagnement a vocation à fournir des solutions systèmes, réseaux et télécommunications et à les mettre en oeuvre sans passer par des sous-traitants. Cheops Technology, qui est le premier partenaire en France de HP, est bardé de certifications et de labels prestigieux. Cette division historique réalise 60 % du chiffre d'affaires. La deuxième division est intitulée modernisation technologique. Elle permet notamment de « moderniser » une application, sur les différents postes de travail d'une entreprise en local ou dans le monde entier, et de la faire passer d'un système à un autre grâce à un automate qui a été reconnu par Oséo Innovation. Enfin, pour Nicolas Leroy-Fleuriot, la troisième division spécialisée dans l'infogérance est le moteur de croissance de l'entreprise, les PME ayant de plus en plus tendance à externaliser tout ou partie de leur système d'information « à l'heure où les informaticiens sont de plus en plus rares et de plus en plus chers ». D'où la création de ce « data center » nouvelle génération qui fonctionne 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, le premier de ce genre en province.Pour sécuriser son fonctionnement, il est alimenté par deux lignes EDF différentes et doté d'un groupe électrogène lui offrant trois jours d'autonomie. Par ailleurs, il est relié par deux fibres optiques dédiées, à débit illimité, à son centre de secours distant de 35 kilomètres. « Tout est doublé simultanément sans perte de données », commente Nicolas Leroy-Fleuriot. Actuellement, sur les trois salles isolées par des cloisons pare-feu, seule l'une d'entre elles fonctionne et le « data center » ne devrait pas faire l'objet de nouveaux investissements avant trois ans, même si le marché est porteur et offre d'importantes marges de progression. fibre verte« Au Royaume-Uni, huit PME sur dix sont en infogérance, en France seulement deux sur dix », souligne Nicolas Leroy-Fleuriot. Et ce « data center » ne se contente pas d'être performant, il se veut aussi respectueux de l'environnement avec des consommations électriques divisées par deux par rapport à celles d'un équipement comparable grâce notamment à une technologie de refroidissement haute densité centrée sur les appareils.
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