Anticiper le comportement des investisseurs lors des crises

L'histoire boursière récente est parsemée de crises, bulles et excès en tout genre. Au regard de la conjoncture actuelle, de l'endettement des États, des risques géopolitiques et des fortes fluctuations enregistrées sur le marché des changes, l'Union financière de France (UFF) estime que les prochaines années ont toutes les chances de connaître les mêmes aléas. « Rarement prévisibles, les crises sont de natures différentes. Elles ont néanmoins les mêmes effets, à savoir la vente précipitée des actifs les plus risqués et le repli des investisseurs vers des valeurs refuges », constate Nicolas Schimel, le président de l'UFF. Or, à chaque crise, ses propres valeurs refuges. Afin d'appréhender au mieux les périodes difficiles à venir, l'UFF a conçu le fonds « UFF REFflex », en partenariat avec la société Edmond de Rothschild Investment Managers (EdRIM). Allocation variableÀ destination exclusive des clients du réseau, ce fonds, dont le nom combine les termes refuge et flexible, est investi sur plusieurs types d'actifs ponctuellement défensifs. Son allocation, variable, évolue donc en fonction du contexte des marchés. Ainsi, en période de défiance monétaire, la priorité est donnée à l'immobilier ou encore à l'or, notamment lorsqu'il existe des risques d'inflation. En cas de krach boursier, de récession économique ou de krach immobilier, l'équipe de gestion peut aussi s'intéresser aux marchés de taux de la zone euro. Elle peut d'ailleurs décider de s'y positionner à la vente lorsque les taux d'intérêt sont orientés à la hausse et qu'ils impactent négativement les marchés obligataires. Toujours contre l'inflation, elle peut privilégier les emprunts d'États européens indexés sur l'inflation, et, lorsque la Bourse, l'économie et l'immobilier font grise mine, elle a recours aux fonds monétaires en euros ou en dollars. En permanence, l'actif du fonds est investi à 50/50 dans deux classes d'actifs « refuges », choisies chaque mois par EdRIM. « Le modèle de gestion construit par notre partenaire part en effet de l'hypothèse, vérifiée historiquement, que les valeurs refuges qui ont le mieux performé sur un mois continueront de s'apprécier le mois suivant », explique le dirigeant d'UFF. Thierry Bisag
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