Janus Capital poursuit son expansion à l'international

En recrutant en février dernier Richard Weil, ancien responsable de Pimco Advisory, en qualité de directeur général (CEO), Janus Capital affirme sa volonté d'intensifier son développement à l'international. Sur les 165 milliards de dollars d'encours que cette société de gestion américaine gérait au 31 mars, principalement en actions, seuls 10 % l'étaient en dehors des États-Unis. C'est pourquoi, pour diversifier entre autres ses sources de revenus, « le développement international [hors États-Unis] est devenu une priorité pour Janus, notamment en Europe où le groupe se focalise sur des marchés matures tels que les fonds de pension et autres investisseurs institutionnels », souligne Richard Weil. Mais l'Asie, où le groupe est déjà présent sur les principales places de la zone, n'est pas en reste.La France et l'ensemble des pays francophones ne représentent aujourd'hui que 1 milliard de dollars d'actifs sous gestion, en forte hausse sur les 18 derniers mois (+ 25 %). Cette progression coïncide avec le recrutement, à Londres, d'une personne dédiée aux marchés francophones, montrant l'importance et la volonté du développement de cette région pour le gérant américain.Afin de mieux approcher cette zone, Janus a décidé de commercialiser une vingtaine de fonds, principalement en actions américaines et gérés majoritairement selon une approche fondamentale. Car Janus Capital dispose de trois types de gestion à travers trois marques : Janus qui offre une approche fondamentale ; Intech qui est plutôt axée sur une approche mathématique et Perkins qui propose des produits « value ». Autant de produits et de processus de gestion à faire connaître et comprendre aux clients.C'est la raison pour laquelle Janus Capital se concentre aujourd'hui sur les institutionnels, les fonds de fonds et la banque privée, sans oublier les fonds de pension ou caisses de retraite. Malgré tout, « ce sont surtout les institutions financières [banques privées et fonds de fonds, Ndlr] qui sont visées par l'équipe commerciale francophone alors que les mandats sont traités au niveau européen depuis Bruxelles », explique encore Richard Weil.Quoi qu'il en soit, l'Europe du Nord reste l'un des axes principaux de développement de la société de gestion, qui souhaite augmenter de 20 % à 25 % la part des actifs gérés hors États-Unis d'ici cinq ans. Un objectif ambitieux dans les conditions de marché actuelles.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.