+ 20 % pour le chiffre d'affaires des « cloud services » en 2010, à 70 milliards de dollarsLes revenus tirés du « cloud computing » devraient croître cette année de 20 % pour atteindre 70 milliards de dollars. Cette tendance de fond consiste à utiliser la mémoire et des capacités de calcul des serveurs répartis dans le monde entier et liés entre eux par Internet. Cette informatique « délocalisée » devrait séduire de plus en plus les petites et moyennes entreprises qui sont prêtes à accepter des défaillances occasionnelles, à condition que cette informatique à distance reste plus intéressante financièrement que le renouvellement de matériel et la mise à jour de logiciels. Des économies de l'ordre de 80 %, selon les estimations les plus optimistes, ont été relevées par les auteurs de l'étude.Le grand public devrait trouver des avantages aussi à cette technologie. « Mais l'utilisation massive du cloud computing par les consommateurs pour stocker leurs photos ou leurs vidéos aura des conséquences sur le trafic Internet, qui devra s'adapter à ce surcroît de flux », souligne Duncan Stewart, directeur du centre de recherche de Deloitte. A contrario, les grands groupes et les services publics semblent plus circonspects sur ces solutions. Ils mettent en avant des problèmes de sécurité des données sto­ckées. Le développement du cloud pourrait aussi s'accélérer dans les pays émergents, qui compenseraient ainsi le faible parc d'ordinateurs et de logiciels installé.L'année 2010 devrait voir aussi le décollage des solutions de bureaux virtuels dans l'entreprise. Les fonctions clés d'un ordinateur sont délocalisées sur un serveur central, ce qui permet des économies directes en minimisant les coûts de maintenance informatique. L. P.

latribune.fr

07 Févr 2010, 23:45

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