Déjà jeudi, un problème de volumétrie avait provoqué un « black-out » de plus de trois heures trente dans la diffusion des indices européens de l'opérateur boursier. « Ce n'est pas un problème de trading », précisait Euronext. Traduction ? La cotation des actions continuait. Mais pour les investisseurs, de 12h35 à 16 heures, l'exercice a été particulièrement délicat. Ils leur fallaient passer des ordres sans avoir de visibilité sur l'évolution du marché. Carnet d'ordres interditVendredi, au plus fort de la baisse du CAC 40, le carnet d'ordres d'ArcelorMittal et de BNP Paribas a tout simplement été interdit, respectivement, à 16h41 et 17h02. La cause ? Un afflux d'ordres trop important empêchait toute cotation en continue de ces deux valeurs. Réouvert à 17h20 seulement, les intermédiaires n'ont eu que 15 minutes pour entrer leurs ordres. Des cours de clôture, calculés au fixing, devaient absolument être réinjectés dans les systèmes. En effet, jusque-là, le CAC 40 continuait à prendre en compte ses 40 valeurs et non pas 38 comme on pourrait le penser. Pour BNP Paribas et ArcelorMittal, étaient pris en compte le dernier cours connu. Cours proche des plus bas en la séance...
Les pannes d'Euronext
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