Dans le cadre de sa volonté affichée de renforcer la protection de l'épargne, l'AMF a décidé de mettre en place un nouvel outil, le testing, lequel suscite déjà réserves et critiques. « Il ne s'agit pas d'un nouvel outil de contrôle des acteurs de marché susceptible de déboucher sur des sanctions, mais d'une manière de compléter notre rôle de surveillance en observant sur le terrain comment fonctionnent les règles que nous nous employons à faire respecter, précise Thierry Francq. Des règles qui seraient appliquées de façon purement formelle ne seraient pas suffisamment efficaces pour la protection des épargnants et il conviendrait alors d'en faire mieux comprendre l'esprit. » Du côté de l'ACP, on confie réfléchir sur le sujet, mais aucune décision n'a encore été prise. « Nous ne voulons exclure aucune méthode de veille, mais c'est un sujet complexe qui suppose d'être très vigilant sur la qualité de la méthode », indique Jean-Philippe Thierry. À l'AFG, on observe la situation avec méfiance : « Selon la manière dont on effectue le testing, on peut obtenir à peu près les résultats que l'on veut, c'est le danger », prévient Paul-Henri de La Porte du Theil. O. D.

latribune.fr

09 Mai 2010, 23:22

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