« Les grandes entreprises vont entamer des négociations sur le stress avec les partenaires sociaux, mais il n'est pas certain qu'elles aboutissent d'ici à février », prévient Jean-Christophe Sciberras, vice-président de l'ANDRH. Or la pression monte fortement sur les entreprises. La vague de suicides chez France Télécome;lécom a conduit Xavier Darcos, ministre du Travail, a exigé l'ouverture de négociations avant la fin février dans toutes les entreprises de plus de 1.000 salariés. De plus, le gouvernement a annoncé le 9 octobre un plan d'urgence pour la prévention du stress au travail car un sondage de TNS Sofres, dont les résultats ont été révélés également début octobre, indique que deux Français sur trois se disent de plus en plus stressés au travail. La proportion atteint même trois sur quatre chez les 35-49 ans. Jean-Christophe Sciberras refuse les emballements : « Pour aborder sérieusement un sujet aussi important, il faut lancer une enquête visant à faire un état des lieux, en analyser les résultats, concevoir un plan d'action et engager des discussions. Il peut donc se passer de nombreux mois avant qu'un accord puisse être signé. »C. G.

latribune.fr

10 Jan 2010, 23:47

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