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Pourquoi vouloir réunir les quatre futures autorités de supervision européennes en un seul lieu ?Pour faire prévaloir l'intérêt européen. Aujourd'hui, les trois comités Lamfallussy sont situés à Londres, à Paris et à Francfort. Or, tout le monde reconnaît que la circulation de l'information et la confiance entre les trois autorités sectorielles et, à l'avenir, entre le Comité européen du risque systémique [Cers] et ces autorités sont essentielles pour anticiper et limiter les risques. Les régulateurs doivent se rencontrer au quotidien, sans avoir besoin de prendre l'avion. Par ailleurs, l'éparpillement nous affaiblit vis-à-vis du reste du monde, qui cherche l'interlocuteur en Europe.Puisque vous voulez faire du président de la BCE le président du Cers, la localisation idéale serait donc Francfort ?Oui, mais nous allons en débattre. Pour l'instant, les rapports ne font mention d'aucune localisation précise.Pourquoi élargir la composition du Conseil général du Cers ?Accentuer le lien avec l'économie réelle permettra d'accroître la légitimité du Conseil général. Le rapport conserve l'approche inclusive de la Commission, qui réunit tous les banquiers centraux et les superviseurs autour de la table, mais ajoute six personnalités indépendantes ayant des expériences diversifiées venant par exemple de PME, des syndicats, du monde académique. propos recueillis par Y.-A. N., à Strasbourg« L'éparpillement nous affaiblit vis-à-vis du reste du monde »Sylvie GoulardParlementaire européen, rapporteur
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