Belambra veut s'imposer dans les clubs de vacances en France

Belambra se proclame numéro un des clubs de vacances en France. L'ex-VVF reçoit quelque 500.000 clients par an dans 56 résidences. De ses origines, la marque a gardé des emplacements uniques, à l'image de celui situé sur la presqu'île de Giens, dans le Var. La nouvelle identité s'est accompagnée d'une rénovation lourde décidée par ses actionnaires, Finama-Acto (55 % du capital), la Caisse des dépôts (40 %), et les salariés (5 %). « En l'espace de quatre ans, nous avons rénové huit clubs sur dix pour un montant total de 160 millions d'euros. D'ici à 2012, la totalité des sites sera modernisée pour un total de 230 millions d'euros », explique le président de Belambra, Olivier Colcombet. « Nous avons aussi enrichi nos formules de vacances », souligne le dirigeant. Il s'est largement inspiré des hôtels-clubs animés qui font le succès du bassin méditerranéen. En ce qui concerne la restauration, tous les clubs du groupe proposent des formules en demi-pension, et même en pension complète. « Ce n'est pas encore le tout-compris des hôtels-clubs à l'étranger qui incluent les boissons dans la journée, mais c'est déjà très complet », assure Olivier Colcombet. Il va plus loin que de nombreux concurrents en France qui n'offrent pas de prestations de restauration dans leurs formules. Des animations et des spectacles sont proposés aux enfants et à leurs parents. « C'est un produit qui coûte cher à fabriquer mais il correspond à la demande », est convaincue la direction du groupe Belambra. Davantage de concurrenceLa concurrence est vive sur ce segment. Olivier Colcombet souligne notamment les avancées rapides d'un autre secteur, le camping, à la faveur de sa montée en gamme. « Que les concurrents soient de plus en plus nombreux veut dire qu'il y a un marché », veut se rassurer le président de Belambra. Pour l'été 2010, Belambra devrait bénéficier de sa position de destination de proximité puisque ses clubs sont répartis dans l'Hexagone, ce « qui permet de venir en voiture ». Le groupe espère faire en 2010 aussi bien qu'en 2009. L'an passé, malgré la crise, ses ventes et ses résultats ont augmenté. Cet été, plus que jamais, les ventes de dernière minute seront déterminantes. En mai, les réservations pour un départ dans le mois ont doublé par rapport au même mois de l'an passé. Juillet s'est bien vendu et les sites ont affiché pratiquement complet. Pour août, il est encore tôt pour faire le bilan mais la société se déclare « confiante ». Ces réservations tardives engendrent une tension sur les prix. Mais « pour durer, il faut faire en sorte que le produit soit vendu à son prix », prévient Olivier Colcombet.
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