Activité fanée pour Au Nom de la Rose

Cette fois, c'est le calendrier qui s'en mêle. La Saint-Valentin 2010 tombe un dimanche. Or, au septième jour de la semaine, les amoureux sortent peu, et font rarement un détour par un fleuriste... Ce qui est une mauvaise nouvelle de plus pour ces commerçants. « Le marché de la fleur coupée se contracte depuis fin 2008. En 2009, il s'est replié de 10 % en France », déplore Farid Djouad-Guibert, directeur général d'Au Nom de la Rose. 79 boutiquesLe spécialiste de la rose en bouquet a vu son activité reculer de 5 % environ l'an dernier, à 20 millions d'euros de chiffre d'affaires. Et, à la veille de la fête des amoureux, le fleuriste aux 79 boutiques broierait presque du noir. « C'est triste à dire. Mais les hommes achètent des fleurs ce jour-là par obligation, sous la pression sociale », observe le patron de l'enseigne fondée en 1991. Et, surtout, ce jour-là, ils seraient toujours aussi près de leurs sous : leur choix se porte sur des petits bouquets à moins de 20 euros ! « Même les gros clients ne sont plus prêts à dépenser sans compter », soupire-t-il. Résultat : cette année, le chiffre d'affaires devrait baisser de 10 % à 15 % pendant la Saint-Valentin.Il n'empêche. Cette date reste importante pour l'enseigne. La Saint-Valentin génère 3 % de ses ventes annuelles, tout juste derrière la fête des Mères. Le 14 février est aussi souvent la seule fois de l'année où un homme entre dans une boutique de fleurs. À charge pour Au Nom de la Rose de le satisfaire afin de... le rendre fidèle tout au long de sa vie. Juliette Garnie
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