La Chine s'installe en haut du tableau

Exit le Japon, bonjour la Chine. En un peu plus de dix ans, les groupes chinois ont accaparé des rôles de premier plan dans le palmarès des capitalisations mondiales. Quatre d'entre eux (Industrial and Commercial Bank of China, PetroChina, China Construction Bank et China Mobile) ont même intégré le Top 10 alors qu'ils en étaient complètement absents en 1999. Tout aussi éloquent, AgBank, qui fera prochainement son entrée sur le marché, est déjà classée au 16e rang de ce palmarès, avec une valorisation de l'ordre de 165 milliards de dollars. Derrière la Chine, ce sont les groupes brésiliens qui, dans le monde émergent, s'en sortent le mieux. Le géant pétrolier Petrobras se hisse désormais au 20e rang, tandis que le groupe minier Vale se glisse au 28e. Le russe Gazprom est, quant à lui, au coude-à-coude avec l'américain Oracle (34e). Enfin les Indiens, paradoxalement, ont encore un train de retard, puisque le premier, Reliance Industries, n'arrive qu'à la 67e place. Cette redistribution des cartes s'est essentiellement faite au détriment des groupes japonais. Des mastodontes, comme les groupes de télécommunications NTT et NTT DoCoMo ou encore Toyota Motor, qui, en 1999, figuraient au rang des quinze premières capitalisations, sont sortis du palmarès. Toyota Motor reste la première valeur japonaise du classement... mais à la 31e place. NTT qui fanfaronnait à la 8e place mondiale il y a un peu plus de dix ans a pour sa part dégringolé au numéro 84. M. B.
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