Malgré la crise, la finance en force

La crise financière aurait pu laisser présager un autre résultat. Mais le secteur de la finance ressort comme l'un des grands gagnants des dix dernières années sur le podium des plus grandes capitalisations boursières mondiales : sept représentants contre deux à l'époque. Certes, l'assureur américain AIG a disparu de l'écran. Mais les banques chinoises, suivies de loin par JP Morgan Chase, Bank of America et Wells fargo, ont gonflé les rangs. Surtout, la société d'investissement de l'oracle d'Omaha, Warren Buffett, s'est fait une place au soleil, au 7e rang du Top 25. Autres mastodontes de la cote, les pétrolières se sont démultipliées : deux à l'aube du nouveau siècle, elles sont aujourd'hui cinq, Petrochina et Petrobras ayant rejoint le palmarès des majors occidentales. Elles auraient pu être six. Depuis l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, le 20 avril dernier, le cours de BP a fondu de 44 %, le poussant hors du Top 25 où il figurait encore en bonne place il y a six mois. Technologie, médias, télécoms : la nouvelle économie a fait les frais de l'éclatement de la bulle Internet. À la fin 1999, le Top 25 comptait sept représentants des télécoms, à commencer par le japonais NTT DoCoMo. Le finlandais Nokia n'était pas loin derrière, suivi par Deutsche Telekom, AT&Tmp;T, ou encore WorldCom et Lucent Technologies. Ils ne sont plus que deux aujourd'hui : China Mobile et AT&Tmp;T, qui est parvenu à se maintenir. Le succès d'Apple et celui de Microsoft ont toutefois permis à l'informatique de fort bien résister. C. Fr.
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