Go Sport n'en finit plus de tester de nouveaux concepts. La filiale du groupe Rallye s'apprête à lancer une enseigne discount sur la zone commerciale de Sainte-Geneviève-des-Bois, dans un ancien magasin Courir. Son nom : Sports Shoes Department. L'enseigne aux 208 magasins de chaussures de sport en France va aussi éprouver un nouveau concept dans le centre commercial de Rosny 2. Objectif : mieux vendre ses chaussures de sport, pour hommes et femmes. Go Sport, l'enseigne généraliste du groupe, consacrera, elle, son année à déployer un nouveau merchandising. Cinq des 178 magasins français l'ont adopté l'an dernier. « Les résultats sont encourageants », a souligné vendredi François Neukirsch, directeur général, sans toutefois chiffrer l'évolution du rendement au mètre carré de ses magasins. Douze autres sont en travaux. « Le groupe dédiera la quasi-totalité des investissements à la rénovation de 30 magasins en 2010 », indique le directeur général, sans chiffrer cette enveloppe. Part de marché en recul« Il n'y a rien de révolutionnaire dans ce qu'on expérimente. Il s'agit de tester. Et si cela marché, on applique », a observé vendredi Pierre Letzelter, président de Groupe Go Sport, lors de la présentation de ses résultats annuels. Le groupe doit explorer toutes les pistes de relance. L'an dernier, son activité a chuté de 4,4 %, s'établissant à 693,4 millions d'euros. Sa part de marché s'est encore effritée. Et pas seulement à cause de la fermeture de quatre magasins dans l'Hexagone. Avec un recul de 3,7 % pour Go Sport et de 9 % pour Courir, à périmètre comparable, en France, le groupe, numéro trois du marché français, a manifestement décroché du cartel des détaillants spécialisées. Les Décathlon, Intersport, Sport 2000 et autres spécialistes de la distribution d'articles de sport ont, en moyenne, vu leur chiffre d'affaires progresser de 1 % en 2009, d'après les chiffres provisoires de la FPS.Stocks assainis La rentabilité de Go Sport s'est toutefois améliorée. Le groupe a dégagé un résultat opérationnel courant positif de 1,1 million d'euros en 2009, en progression de 14,9 millions d'euros. Le distributeur a réduit les frais de son siège situé à Grenoble, assaini ses stocks et fermé une dizaine de magasins déficitaires. Malgré cela, son résultat net est nul, contre des pertes nettes de 15,9 millions d'euros en 2008.

latribune.fr

12 Févr 2010, 23:46

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