Nouveau record en vue pour l'auto allemande en France

Les constructeurs automobiles allemands triomphent en Chine et aux États-Unis. Mais aussi en France. Malgré un contexte défavorable, avec un marché hexagonal orienté vers les petites voitures d'entrée de gamme, Audi a affiché des immatriculations record l'an dernier, dépassant les 50.000 unités. BMW a accru ses ventes de 6 %, à 46.000 unités (hors Mini), sur un marché en recul de 2,2 %. Quant à la marque Volkswagen, elle a maintenu sa pénétration. « Nous aurions pu faire beaucoup mieux. Mais la production ne suit pas. Nous avons manqué de voitures, Polo ou Golf notamment », explique la présidente du groupe Volkswagen France, Marie-Christine Caubet.Nouveautés2011 devrait être encore meilleure. « Audi vise de nouvelles ventes historiques en 2011 », précise Marie-Christine Caubet. Le groupe de Wolfsburg dans son ensemble « compte dépasser les 13 % de part de marché cette année (contre 11 % l'an passé) et aller au-delà des 300.000 ventes à terme (256.000 l'an dernier) ». Grâce à la montée en puissance, pour la marque Volkswagen, de la petite Polo et de nouveaux modèles comme le cabiolet Golf attendu à l'été ou la Beetle « néo-rétro » à la rentrée. En attendant l'arrivée de la « mini » Up en 2012. Audi comptera sur la récente citadine A1 et la grande berline A6 au printemps. « Nous allons croître en 2011 avec les marques BMW et Mini », pronostique le président de BMW France, Philippe Dehennin. Quant à Daimler, qui a fortement chuté l'an passé, il devrait remonter la pente avec le renouvellement de son monospace compact B fin 2011 et une « petite » A inédite en 2012.Qu'est-ce qui explique cet engouement pour les voitures germaniques ? « La valeur de revente des modèles grâce à la qualité, la durabilité. Le coût total, en particulier pour les flottes, est donc très compétitif », insiste Marie-Christine Caubet. Même si une Volkswagen « se vend 4 % ou 5 % plus cher qu'un modèle d'une autre marque généraliste ». Les clients de Volkswagen sont souvent... des « transfuges de Peugeot ». En tous cas, « le marché français est très profitable » pour Volkswagen. Idem pour BMW, avec un prix de vente moyen des véhicules de « 35.000 euros, dont 20 % constitué d'options » à fortes marges.Alain-Gabriel Verdevoye
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