En 2010, State Street Global Advisors (SSGA ) a enregistré une hausse de 16,5 % de ses actifs sous gestion sur les ETF (« exchange traded funds », fonds indiciels cotés) et les ETP (« exchange traded products ») à 250 milliards de dollars (184,7 milliards d'euros). Et même si la firme de Boston a perdu 0,6 % de part de marché, elle reste deuxième au monde derrière iShares et ses 596 milliards de dollars d'encours.Sur le plan géographique, le marché américain reste le principal débouché pour SSGA. Avec 235 milliards de dollars d'actifs sous gestion, ce marché représente 94 % de ses encours. Elle y propose 93 produits dont les SPDR 500 et SPDR Gold Trust, les deux plus gros fonds de leur catégorie au monde en termes d'encours avec respectivement 90 et 58 milliards de dollars. La société a même développé le site Internet SPDR University « dédié aux investisseurs et aux brokers puisque nous considérons que la formation est l'une des clés du développement de ce marché [les ETF, Ndlr] », déclare Scott Ebner, responsable mondial du développement des ETF chez State Street Global Advisors. En revanche, sur le Vieux Continent, State Street Global Advisors est beaucoup moins présente, même si elle est là depuis plusieurs années. « Nous accusons un certain retard en Europe où nous ne proposons que 13 produits représentant 1,1 milliard de dollars d'actifs sous gestion », reconnaît Scott Ebner. La société se classe 20e, tous produits confondus, avec une part de marché de 0,4 %. Tous les produits commercialisés sont de droit français et ne répliquent que des indices actions européennes géographique et sectoriel du MSCI. « Actions à dividendes élevés »« Nous devons élargir notre gamme en proposant des produits actions mais aussi obligataires répliquant des indices plus larges », annonce le spécialiste. Sans rien dévoiler, entre 20 et 30 produits de droit irlandais seront lancés en 2011. Toutefois, Tom Anderson, responsable mondial de la stratégie et de la recherche sur les ETF chez SSGA, estime que pour 2011 « les investisseurs augmenteront leur exposition dans des classes d'actifs non corrélées et des actions à dividendes élevés par le biais d'ETF leur permettant de mettre en oeuvre des stratégies visant à améliorer leur profil de risque-rendement et à dégager une source constante de revenus dans un contexte de conjoncture économique en rémission ». Cela donne une idée des futurs produits. T. S.

latribune.fr

13 Févr 2011, 23:25

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