Assurance-vie ou PEA  : jouez sur les deux tableaux

Les assureurs connaissent bien le PEA, puisqu'ils peuvent le distribuer sous forme de plan de « capitalisation », dans une sorte de clone d'assurance-vie multisupport. Reste que cette formule n'a jamais connu plus qu'un succès d'estime et le PEA est avant tout un produit bancaire. À ce titre, c'est un concurrent de l'assurance-vie.Le match entre ces deux formules est inégal?: l'assurance-vie l'emporte largement quant à l'ouverture financière, puisqu'elle intègre tous les actifs financiers imaginables, quand le PEA ne peut comporter que des actions et fonds investis majoritairement en actions - ainsi que des trackers. Côté souplesse, l'assurance-vie est en avance d'une tête, grâce à la disponibilité permanente de l'argent investi et la possibilité d'en récupérer une partie sans casser le contrat, et sans perdre le droit à de nouveaux investissements. Avec le PEA, toute sortie entraîne la clôture du plan ou l'impossibilité d'y réinvestir.Sur le plan fiscal, le PEA prend le dessus avec une exonération totale des gains après cinq ans, alors qu'il faut attendre huit ans en assurance-vie pour profiter de conditions plus favorables (abattement de 4.600 euros sur les intérêts retirés chaque année, taxation à 7,5 % au-delà). En revanche, pour organiser une succession, l'assurance-vie reste imbattable, puisqu'elle peut être transmise à la personne de son choix, avec de fortes exonérations de droits. À l'arrivée, PEA et assurance-vie sont donc complémentaires, plus que concurrents. Éric LerouxCôté souplesse, l'assurance-vie est en avance d'une tête. Sur le plan fiscal, le PEA prend le dessus.
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