Les clients français de SAP travaillent à un livre blanc

Le club des utilisateurs de SAP francophones (USF) est parvenu à normaliser ses relations avec le géant allemand de l'édition de logiciels. L'association qui compte aujourd'hui 450 membres, dont une trentaine d'administrations, s'était rebellée il y a deux ans lorsque SAP avait augmenté ses tarifs de maintenance de logiciels. « Pour faire simple, SAP nous a proposé de passer d'un prix de maintenance de 17 % à 22 %, avec des paliers, explique Claude Molly-Mitton, le nouveau président de l'USF. En contrepartie, nous n'avions pas la garantie d'obtenir un service supérieur et mesurable. » La fronde a permis de trouver un accord. « Nous voulions avoir le choix entre un service de base au même prix et un service plus cher mais à plus forte valeur ajoutée, poursuit Claude Molly-Mitton. Nous l'avons obtenu et aujourd'hui, la plupart de nos membres ont accepté de payer plus pour avoir plus, mais pas tous. » Licence d'exploitationPour prévenir de nouvelles crises, l'USF a monté avec le Cigref, le Club informatique des grandes entreprises françaises, un groupe de travail pour rédiger un livre blanc sur les pratiques commerciales avec SAP. Cette initiative est une vieille idée mais elle avait été mise en veille pendant la période de tension. Elle permettra de clarifier ce qu'est exactement une licence d'exploitation et suggérera, éventuellement des évolutions. « J'essaierai de reconduire ce type de travail en synergie avec de grandes associations », souligne Claude Molly-Mitton, qui tient les 13 et 14 octobre à Nantes la réunion annuelle de l'USF, dont « La Tribune » est partenaire. Et il entend créer un groupe de travail sur le développement durable pour aller plus loin que le seul Green IT, qui ne concerne que les centres de données. L'idée est d'accompagner les entreprises dans leur démarche de développement durable en utilisant leur système d'information.Quand il n'endosse pas les habits de président de l'USF, Claude Molly-Mitton est responsable de la veille et des relations extérieures au sein de l'AIFE, l'Agence pour l'Informatique Financière de l'État. Ce n'est donc pas un hasard s'il a lancé la rédaction d'un autre livre blanc sur les « facteurs clés de succès de la mise en oeuvre de SAP au sein du service public ». Pascal Boulard
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