La tendance a longtemps été erratique jeudi à la Bourse de Paris, le marché étant tiraillé entre les bonnes publications des entreprises et une actualité macroéconomique beaucoup moins porteuse. C'est finalement cette dernière qui l'a emporté faisant chuter le CAC 40 en clôture de 1,41 % à 3.581,82 points. Si les résultats supérieurs aux attentes de JP Morgan ont permis un temps de faire pencher la balance en territoire positif, les statistiques américaines du jour ont par la suite semé le doute, avant que l'indice d'activité « Philly Fed » n'enfonce le clou. Statistiques décevantesL'indicateur de la Reserve fédérale de Philadelphie est ressorti pour le mois de juillet à 5,1 points, contre 8 points en juin. Or, les analystes attendaient une progression à 10 points. Ces statistiques décevantes ont renforcé les craintes du marché sur un ralentissement de la reprise outre-atlantique, alors même que la Réserve fédérale américaine (Fed) émet par ailleurs des doutes sur la reprise. Dans le même temps, le gouvernement chinois a fait état d'une croissance ralentie au deuxième trimestre de 10,3 %, contre 11,9 % au premier trimestre. Sur le front des valeurs, malgré les annonces positives de JP Morgan, le secteur bancaire a signé les plus fortes baisses du CAC 40. Dexia a décroché de 5,12 % à 3,24 euros, BNP Paribas de 4,01 % à 48,70 euros, Crédit Agricolegricole de 3,26 % à 9,28 euros et Société Généralecute; Générale de 2,07 % à 37,84 euros. EADS (- 4,86 % à 16,55 euros) a été pour pénalisé par la forte poussée de l'euro. Seul L'Oréalcute;al a vraiment résisté (+ 0,88 % à 83,80 euros) grâce à un relèvement de recommandation de RBS. On notera l'envolée d'Eurofins Scientific (+ 14,41 % à 37,98 euros), meilleure performance du SRD. Le spécialiste de l'analyse dans l'agroalimentaire a annoncé « une forte amélioration de ses performances opérationnelles et de sa rentabilit頻 au deuxième trimestre 2010. Blandine Hénault- 1,41 %

latribune.fr

16 Juill 2010, 23:53

Partager :