conglomératL'industrie au secours de la finance. C'est ce qui ressort des résultats publiés hier par General Electric (GE) pour son troisième trimestre 2009. Globalement, le chiffre d'affaires du conglomérat américain a baissé de 20 %, à 37,8 milliards de dollars (25,4 milliards d'euros), par rapport à la même période de 2008. Mais l'activité dans l'industrie et les médias s'est repliée de 13 % seulement (à 25,1 milliards de dollars) tandis que les services financiers ont chuté de 31 % (à 12,7 milliards). Les bénéfices du groupe plongent de 45 %, à 2,45 milliards de dollars. Mais ceux de la division financière chutent de 87 %, à 263 millions.gros carnet de commandesMalgré ces performances mitigées, GE se veut rassurant. « L'environnement reste difficile mais nous voyons des signes de stabilisation », a commenté Jeffrey Immelt, le PDG, qui peut s'appuyer sur son gigantesque carnet de commandes. Les entrées de commandes sont certes 18 % moins élevées sur ces trois mois que sur la même période de 2008. Mais ce chiffre marque une amélioration : au deuxième trimestre 2009, les commandes accusaient en effet une baisse de 44 %. De plus, le taux d'annulations est très faible. Et GE se retrouve assis sur un matelas de commandes très confortable de 174 milliards de dollars à fin septembre.Le groupe reste néanmoins prudent. Au troisième trimestre, il a dépensé 600 millions de dollars pour réduire ses coûts. Ces efforts vont se poursuivre. Et les cessions d'actifs ne sont pas exclues. Jeffrey Immelt a répété qu'il envisageait toutes les options pour sa filiale médias NBC Universal (dont Vivendi détient 20 %), allant d'une mise en Bourse à la recherche d'un partenaire. O. E.
General Electric profite de ses commandes industrielles
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