Lars Olofsson sauvera-t-il sa tête en 2011 ? C'est l'année de tous les dangers pour le directeur général de Carrefour. Cet ancien grand patron de Nestlé est arrivé chez Carrefour le 1er janvier 2009, intronisé par Colony Capital et Groupe Arnault, actionnaires de référence depuis 2007. Sa première année fut une mise en jambes, 2010 aura été celle d'un plan de relance et de réduction des coûts... 2011 sera-t-elle l'année de sa mise à pied ? Car, rien n'y fait. Carrefour n'a pas retrouvé le « quart d'avance » que lui a prescrit Lars Olofsson. Son nouveau concept d'hypermarché, testé depuis août 2010 à Lyon, déçoit. Les ventes dans ses hypermarchés français restent à la peine malgré les « Promo Libre » et Carrefour Discount. Au Brésil, Carrefour est empêtré dans une affaire de mauvaise comptabilité, pour la bagatelle de 550 millions d'euros. Le groupe a été contraint de faire deux avertissements sur résultats cet automne. Et le titre vivote. À tel point que, en 2011, Colony Capital pourrait imposer de céder une part du capital de Carrefour Property, la foncière du groupe. J. G.
O comme Olofsson
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