Il y a un an, le PDG de Dassault Aviation, Charles Edelstenne, ne cachait pas son inquiétude pour l'année 2009 en raison de la crise de l'aviation d'affaires. Pourtant, malgré une forte baisse des résultats, le constructeur d'avions privés et de chasse a bien résisté, grâce à un nombre record de 77 livraisons de Falcon et de 14 Rafale. Un dividende de 8,8 euros par action sera proposé, supérieur à celui de l'an dernier. L'avionneur est parvenu à dégager un bénéfice net de 315 millions d'euros, en baisse de 15,5 % par rapport à l'année précédente, mais supérieur aux attentes des analystes (274 millions). Néanmoins, après amortissement lié à l'allocation du prix d'acquisition Thales, le bénéfice net ressort à 257 millions, en baisse de 31 %. Dassault possède désormais 26 % de Thales, dont il est le deuxième actionnaire derrière l'état (27 %). A propos de Thales, Charles Edelstenne a précisé que des évolutions de son périmètre interviendraient, mais qu'il n'y avait aucune urgence à mener ces opérations. Il a aussi réitéré toute sa confiance au PDG de Thales, Luc Vigneron.Grâce à ses livraisons d'avions, le groupe a pu limiter à 9,8 % la baisse de son chiffre d'affaires, à 3,42 milliards. Il a réussi à engranger 98 commandes de Falcon en 2009. Mais a subi un sérieux revers avec l'annulation de 65 appareils par Netjets. Pour 2010, Charles Edelstenne table sur un chiffre d'affaires stable et sur des résultats peut-être « un peu moins bons ». F. G., avec agence

latribune.fr

17 Mars 2010, 23:20

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