La fraude à la TVA a coûté cher à Bluenext. Les comptes de la place de marché, qui avançait la TVA au vendeur de quotas avant qu'elle ne soit supprimée début juin, ont subi de plein fouet la hausse des volumes de transactions. Selon le document Sec de sa maison mère Nyse-Euronext, le trou de trésorerie s'élevait à 249 millions de dollars fin 2008, et 52 millions de dollars en juin 2009. Des montants élevés pour la structure, tributaire de la vitesse de remboursement du Trésor public, censé lui reverser la TVA dans le mois. Et problématiques pour la Caisse des dépôts, actionnaire à seulement 40 % de Bluenext, qui assume le financement de trésorerie. Un problème qui devrait « disparaître avec la modification du régime de TVA », estime Serge Harry, directeur général de Bluenext.

latribune.fr

18 Sept 2009, 1:52

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