Alain joyandetSecrétaire d'État à la CoopérationL'Europe a, semble-t-il, mis un peu de temps à coordonner son aide?L'Union européenne a réagi relativement vite, comme en témoigne le rendez-vous des ministres de la Coopération ce lundi à Bruxelles. Il n'est pas choquant qu'un État se montre plus souple et plus rapide à réagir qu'une organisation multilatérale, qui a besoin de quelques jours pour organiser des réunions. L'heure n'est pas à la polémique mais à l'urgence et à l'addition des bonnes volontés.La gestion de cette crise est un test pour la toute nouvelle haute représentante Catherine Ashton?Par rapport à l'urgence de la situation et à l'ampleur de cette catastrophe qui a surpris tout le monde, la réponse européenne est encourageante. C'est plutôt un bon point pour Catherine Ashton.La France doit-elle occuper une place particulière dans l'organisation de l'aide ?Nous sommes heureux de constater que l'UE joue tout son rôle mais la France a aussi le sien, qui est spécifique. C'est pour cela que, sans attendre, elle était sur le terrain en premier, mettant en place des secours. Notre action a été universelle dès le début et sans compter. La France n'impose rien, elle est à la disposition de l'Union et des autres États. Dans les moments tels que ceux que nous vivons aujourd'hui, il ne faut pas s'apesantir sur des questions de principe ou de susceptibilité. Propos recueillis par Y.-A. N.« La réponse européenne est encourageante. »flashinterview

latribune.fr

18 Jan 2010, 23:44

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