Les Suédois ont instauré un péage urbain dans leur capitale depuis le 1er août 2007. La mise en ?uvre s'est faite en deux temps. D'abord, une expérimentation a été réalisée sur une période de six mois à partir de janvier 2006. Au cours de celle-ci, seuls les bus, taxis et véhicules prioritaires (pompiers, police, ambulances?) étaient autorisés à rouler dans la ville sans acquitter de taxe. Les véhicules « propres », voitures à moteur hybride, voitures électriques en étaient également dispensés tout comme les véhicules étrangers. Dès son annonce, la mesure suscita une forte réaction. En dépit de ce mauvais départ, et à l'issue des six mois d'expérimentation, un référendum, organisé en septembre 2006 et interrogeant les habitants de l'agglomération stockholmoise sur leur adhésion ou leur rejet de l'expérience, faisait ressortir, contre toute attente, une majorité d'opinions favorables (53 %). Depuis le 1er août 2007, la capitale suédoise est donc définitivement soumise au péage urbain.nouvelles habitudesLes véhicules sont dotés, sur leur pare-brise, de pastilles électroniques les identifiant, à l'image du télépéage en vigueur sur les autoroutes de France, informations captées par des portiques installés aux entrées de la zone payante. Les premiers comptages font ressortir une baisse importante de la circulation de 18 %. Alors que la fréquentation des transports en commun avait bondi de plus de 7 % pendant l'expérimentation de 2006, elle n'affiche qu'une hausse de seulement 1 % depuis l'instauration définitive du péage. « Dès le début de l'expérimentation en 2006, les Stockholmois ont changé leurs habitudes. C'est ce qui explique la faible hausse enregistrée lors de la mise en place définitive », explique Gunnar Söderholm, directeur du département environnement et santé de la ville. R. J.

latribune.fr

19 Sept 2009, 1:46

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