Les groupes aurifères promis à un fort rebond en Bourse

En dépit d'un récent rebond, les cours de l'or ont connu des jours meilleurs. Depuis janvier, ils s'inscrivent en recul d'un peu plus de 2,3 %. Une baisse dictée par des prises de bénéfices après une envolée de près de 30 % des prix de l'once d'or en 2010. Surtout, le retour de l' appétit pour le risque incite les opérateurs à se porter plus franchement désormais sur les marchés actions.Au premier abord, cette tendance laisserait à penser que les titres des mines d'or soient désormais favorisés par rapport au marché physique. D'autant plus qu'ils ne sont pas parvenus l'an dernier à faire mieux que les cours de l'once. Un effet rattrapage était donc à attendre en ce début d'année. Pourtant, celui-ci n'a pas eu lieu. L'évolution boursière des mines d'or a été jusqu'ici étroitement corrélée à celle du marché physique. Pis, le mouvement de baisse a été d'ailleurs plus marqué chez les producteurs aurifères. En témoigne, le recul du Philadelphia gold and silver Index qui a atteint jusqu'à 13 % sur le mois de janvier là où les cours de l'or n'ont plié au maximum que de 7,5 %. Une différence de traitement qui tient au fait que parallèlement les cours du pétrole se sont fortement appréciés ces derniers temps et pèsent sur la rentabilité de ce secteur très énergivore.En outre, la forte appréciation d'autres métaux tel que le cuivre poussent les investisseurs à certains arbitrages aux dépens des mines aurifères.Mais « la médiocre performance des mines d'or et des juniors en particulier semble injustifiée, d'autant plus que nous pensons que la correction du cours de l'or est surtout une réaction épidermique à une hausse possible des taux d'intérêt et qu'elle a été probablement amplifiée par des liquidations de hedge fund », soulignent les experts de chez Uram, société de gestion de fonds dans les matières premières et les métaux précieux. Rebond entaméDans l'attente d'un fort rebond des cours du métal jaune, ces derniers restent donc à l'achat sur les mines aurifères. D'autant que celles-ci restent, malgré tout, sous-valorisées si l'on sait que le Philadelphia gold and silver index ne se paie que 13,3 fois les bénéfices estimés sur 2011. Un rebond est donc à attendre. Son amorce a déjà commencé au regard des 8 % de hausse enregistrés par l'indice depuis son plus bas de janvier.
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