Outre Intel, une flopée de groupes high-tech américains ont publié d'excellents résultats, dans la nuit de mardi à mercredi. IBM, le deuxième fabricant mondial de serveurs derrière HP, selon le cabinet Gartner, mais aussi VMware, spécialisé dans la virtualisation, technique permettant de faire tourner plusieurs applications sur un même serveur, EMC, axé sur le stockage de données, et enfin Juniper Networks, qui fabrique des routeurs pour assurer le trafic des données. Ces sociétés ont un point commun : le « cloud computing », cette informatique à distance qui consiste à ne plus stocker les ressources informatiques dans les entreprises ni sur les ordinateurs des particuliers, mais sur les serveurs d'immenses centres de données appartenant à des géants de l'Internet comme Google, et à rendre ces ressources accessibles via Internet. Le « cloud computing » fait appel aux techniques de chacune de ces sociétés. Et leur promet de beaux jours. Le marché mondial du « cloud » devant plus que doubler entre 2009 et 2014, pour atteindre près de 150 milliards de dollars, selon Gartner. C. L.
Le « cloud computing » dope les résultats de la high-tech américaine
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