LA VALEUR À SUIVREAprès un premier semestre de bonne facture, le recul de 12 % du chiffre d'affaires, de juillet à septembre, de Bourse Direct n'est pas passé inaperçu. Le titre ayant rebondi de plus de 29 % par rapport à son point bas du 2 juillet, les investisseurs ont préféré prendre leurs bénéfices. Ce jeudi, l'action a perdu 3,64 %, accentuant sa chute, qui atteint désormais 17 % depuis début janvier. Contrôlé, via la holding E-Viel, par la société d'investissement Viel & Cie, le courtier a connu un trou d'air. Si, en cumulé sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires ressort encore en hausse de 1,42 % d'une année sur l'autre, il s'inscrit toujours en repli de 16 % par rapport à 2008 à période comparable. Pire, l'activité commence à montrer des signes d'essoufflement. Alors que les revenus semestriels avaient enregistré une progression de 8,54 % sur un an glissant, ils ont accusé un repli de 12 % au cours du troisième trimestre. Certes, la direction se montre positive, et s'appuie sur une nouvelle tarification à moins de 1 euro l'ordre de Bourse pour attirer de nouveaux clients. Mais force est de constater que dans un contexte de marché difficile, la petite taille du courtier peut représenter un désavantage compétitif face aux poids lourds du secteurs que sont Cortal ou encore Boursorama. Cher pour sa tailleLa part de marché de Bourse Direct est en effet passée de 15,3 % le 28 février dernier à 15,07 % au 31 Août. À titre de comparaison, la société gère près de dix fois moins de comptes (47.000) que Boursorama (400.000). Pourtant, à 16 fois les bénéfices escomptés, le titre est presque aussi cher que son concurrent. J. N.? 3,64 %+ X,XX %

latribune.fr

22 Oct 2010, 20:28

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