Socosprint recentre ses activités

Trois mille tonnes de papier. C'est ce que transforme annuellement Socosprint Imprimeurs. Un volume d'affaires qui fait de ce groupe, basé à Épinal, l'un des poids lourds de l'impression dans l'est de la France. Fondée en 1954, Socosprint a su se remettre en cause quand il fallait, saisir les opportunités, investir et se diversifier quand le marché l'imposait. Le tout à grands coups de rachats et de cessions.Jusqu'en 2004, le groupe vosgien assurait 40 % de son activité grâce à l'impression d'étiquettes pour eau minérale. « On en a produit jusqu'à 1,8 milliard par an », précise Éric Staub, le PDG. Désormais, c'est fini. Socosprint a revendu cette société et racheté trois autres imprimeurs dans les Vosges et dans la Meuse. Aujourd'hui, le coeur de métier de Socosprint, c'est l'impression de magazines, de dépliants publicitaires et de jaquettes pour CD et DVD. « On fait également un peu de prépresse, ainsi que des étiquettes autocollantes en flexographie pour l'industrie agroalimentaire. Mais ces deux activités sont marginales », indique Éric Staub. Socosprint, qui compte désormais 103 salariés, est toujours en effervescence.Le chiffre d'affaires arrêté à 12 millions d'euros l'an dernier a progressé de 50 % depuis 2006. Le groupe investit actuellement 1,3 million d'euros sur son site d'Épinal afin d'accueillir, au 1er décembre, les machines et salariés de son unité de Thaon, appelée à fermer. L'investissement, qui intègre une extension des bâtiments, prévoit également l'acquisition d'une nouvelle presse offset couleur destinée à l'impression des magazines. Si on ajoute les 3 millions d'euros consentis au renouvellement du parc machines du site de Saint-Michel-sur-Meurthe, Socosprint apparaît bien armé pour affronter l'avenir et conforter ses positions.« Nous pensons qu'il existe des potentiels de développement sur le marché des étiquettes agroalimentaires et celui de l'impression des jaquettes. Nous commençons notamment à travailler avec le pôle CD-DVD du groupe allemand de médias Bertelsmann et les perspectives sont très intéressantes », observe Éric Staub qui n'exclut pas des acquisitions pour conforter ou diversifier ses productions. « L'entreprise est en bonne santé financière. Il faut en profiter », estime-t-il. Jean-Marc Toussaint, à Épinal
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