Si la profession de conseiller en gestion de patrimoine a largement évolué au fil des ans, il existe un domaine dans lequel elle fait du surplace : les rémunérations. Selon le baromètre 2009 Cardif-TNS Sofres, seulement 15 % des revenus des indépendants proviennent de la facturation d'honoraires, essentiellement à l'occasion de bilans patrimoniaux et de suivi fiscal. Et ce chiffre est stable depuis trois ans !L'essentiel des gains de votre conseiller est donc issu des commissions reçues sur les produits qu'il commercialise et sur les encours gérés au nom de ses clients. Il peut donc avoir un intérêt tout particulier à vous proposer le produit X, qui lui offre des plus grosses rémunérations, plutôt que le produit Y, pourtant un peu plus favorable pour vous. Ainsi, dans l'assurance-vie, qui représente un pilier essentiel de la gestion de patrimoine, les commissions sont nettement plus fortes pour les investissements en unités de compte (1 % à 1,5 % par an de l'épargne gérée pour le distributeur) que dans les fonds en euros (0,5 % au grand maximum).Près de six conseillers sur dix pensent que la transparence sur les commissions ne risque pas de fragiliser la relation avec le client. Mais le sujet ne met pas complètement à l'aise : les indépendants se sont battus pour ne pas avoir à communiquer à leurs clients le détail des commissions qu'ils touchent sur les produits préconisés. Même si la réglementation en place autant que le débat en cours vont vers toujours plus de transparence, il reste des progrès à accomplir dans cette direction? E. L. rémunérationsLe conseiller peut aussi Orienter son Client vers le produit le plus rémunérateur... pour lui- même.

latribune.fr

26 Sept 2009, 1:46

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