FLASH INTERVIEWQuel est le principal enseignement de l'enquête que vous venez de mener sur la formation des personnes handicapées ?Les personnes handicapées interrogées par TNS Sofres répondent majoritairement (77 %) que suivre une formation est utile dans le cadre de la recherche d'emploi. Par ailleurs, celles qui sont à l'initiative de leur formation, qui s'inscrit dans un projet professionnel construit, s'insèrent mieux dans le monde du travail. Il faut donc davantage accompagner celles qui cumulent les handicaps et se projettent difficilement dans l'avenir. Les personnes handicapées suivent-elles autant de formation que les personnes valides ?En 2009, le nombre de demandeurs d'emploi handicapés ayant suivi une formation était supérieur de 4 % à celui des demandeurs d'emploi valides. Cette hausse du nombre de bénéficiaires de formation répond à un besoin exprimé par les entreprises contraintes de mettre en oeuvre une action positive en faveur de l'emploi des personnes handicapées, faute de quoi elles devront s'acquitter d'une «surcontribution» à l'Agefiph.Combien d'entreprises sont concernées par la « surcon- tribution » ? Aujourd'hui, sur les 25.000 entreprises à «quota zéro» recensées début 2007, seules 5 % n'ont mené aucune action et seront contraintes de payer cette majoration égale à 1500 fois le smic horaire par personne manquante. Le travail réalisé par l'Agefiph a porté ses fruits. Propos recueillis par Isabelle Moreau

latribune.fr

26 Oct 2010, 13:02

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