Faut-il fermer votre vieux contrat  ?

Alors que de forts écarts de rendement entre les différents fonds en euros sont attendus, les épargnants à la tête d'un produit aux performances médiocres ont intérêt à s'interroger sur l'opportunité de le fermer pour réinvestir dans un autre plus rentable. C'est particulièrement vrai pour les détenteurs de contrats anciens, parfois lourdement pénalisés : les Caisses d'Épargne, par exemple, n'ont attribué l'an dernier que 2,7 % de revalorisation aux titulaires de Nuances 2, contre 3,5 % pour les produits toujours en vitrine.Avec les nombreuses assurances-vie sans frais d'entrée, le coût d'une telle bascule est nul, car les sorties s'effectuent sans pénalités dans la plupart des cas. Sur le plan fiscal, il en va autrement, car les contrats ne sont pas transférables : il faut éventuellement payer les impôts sur les gains de l'ancien, puis attendre huit ans avant de profiter à nouveau d'une fiscalité favorable. Ce coût fiscal est rapidement compensé par l'écart de performance, même s'il est modeste. Ainsi, avec un gain de 0,5 % supplémentaire par an, il faut huit ans pour compenser la perte fiscale si votre ancien contrat a moins de quatre ans (ses gains sont alors imposés à 35 %) ; quatre ans si vous l'avez depuis quatre à huit ans. S'il a plus de huit ans et que le nouveau dure au moins quatre ans, c'est tout bénéfice ! À l'arrivée, seules les personnes de plus de 70 ans ou ayant ouvert leur contrat avant 1991 ont intérêt à le conserver si elles ont toujours besoin d'optimiser leur succession. Ces contrats recèlent des avantages successoraux impossibles à retrouver aujourd'hui. E. L. stratégieS'il a plus de huit ans, et que le nouveau dure au moins quatre ans, c'est tout bénéfice !surlignable
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