La France pourrait engranger 700 millions d'euros en cédant 2,1% du capital d'EADS

C\'est l\'un des axes de la stratégie de Tom Enders, arrivé en début d\'année à la tête d\'EADS : la procédure de rachat de ses propres actions par le groupe se poursuit. Le dossier, polémique, prévoit que le géant de l\'aéronautique et de la défense rachète jusqu\'à 15 % de ses actions sous réserve des conditions du marché.La France vient donc de céder 2,1% du capital d\'EADS, la seconde opération de ce type, lancée jeudi et officialisée ce vendredi par le ministère de l\'Economie. Quelques 17,6 millions d\'actions ont été mis en vente, contre 13 millions lors de la précédente cession (soit 1,56, % du capital) survenue mi-avril. C\'est à la banque d\'affaires suisse UBS que l\'Etat a confié la mission de vendre ces actions, pour un prix unitaire de 40,10 euros, selon des traders qui l\'ont indiqué à l\'agence Reuters. Paris devrait ainsi empocher 707 millions d\'euros grâce à cette opération.La France sera décisionnaire à hauteur de 12% du capitalLa direction d\'EADS entend faire évoluer le capital flottant de moins de 50% à plus de 70%. Son objectif est de réduire le rôle des Etats en mettant un terme à un pacte d\'actionnaires complexe qui permettait aux gouvernements de peser notamment sur les décisions stratégiques du groupe européen. Paris ramène ses droits de vote dans EADS à 12%. \"Pour l\'Etat (français, ndlr), c\'est une bonne opération financière\", considère Yan Derocles, analyste chez Oddo Securities.En Bourse, le cours de l\'action EADS s\'est apprécié de quelque 3 euros depuis la première opération. Le titre reculait de 1,66% à 39,965 euros vers 15h30. Au même moment, l\'indice CAC 40 lâchait 0, 64%. 
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