François Hollande, un "mai 1981 à l'envers"

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La conférence de presse du Président Hollande du 13 novembre 2012 restera dans les mémoires comme celle d'un chef d'État qui "assume" désormais devant les Français la dure réalité de la crise économique et sociale que traverse le pays. "Il n'y a ni tournant, ni je ne sais quel virage", s'est-il défendu devant les 400 journalistes présents pour ce premier exercice semestriel du quinquennat. Mais le "constat implacable" d'une France affaiblie par la dette, le chômage, une croissance à l'arrêt depuis deux ans et une perte de compétitivité. "Une alternance change le pouvoir, elle ne change pas la réalité", voilà ce que le candidat du "changement, c'est maintenant" est venu expliquer aux Français qui peinent à trouver une cohérence à son action, après son va-et-vient sur la TVA sociale.

Tous ceux qui avaient voté pour François Hollande en pensant qu'il allait ré-enchanter le rêve français, relancer les salaires, les embauches de fonctionnaires et les dépenses publiques seront probablement déçus en ce jour où la France, comme toute l'Europe, va connaître de nouvelles manifestations contre l'austérité. Tous ceux qui l'ont fait en espérant qu'un social-libéral lucide et apaisé sortirait des urnes le 6 mai seront satisfaits d'entendre enfin parler le langage de la vérité. "La seule question qui vaille n'est pas l'état de l'opinion aujourd'hui, mais l'état de la France dans cinq ans". En quelques mots simples, François Hollande l'a dit. Ce seront les "résultats" qui permettront de juger son action. Qu'on le laisse donc libre du choix des moyens et du chemin pour y parvenir. C'est, comme il l'a indiqué, sa responsabilité.

Si, pour Francois Hollande, ce n'est pas un tournant, pour les Français, c'est le tournis. Dans le premier temps du quinquennat, entre la retraite à 60 ans et quelques cadeaux de campagne, les Français ont pu croire un instant au père Noël Hollande. Le collectif budgétaire de juillet, suite à un audit de la Cour des comptes alarmiste sur les finances publiques, et surtout le projet de loi de finances 2013, ont sonné le glas des rêves. Le "pacte de compétitivité et de croissance" décidé le lendemain même de la présentation du rapport Gallois a enterré les recettes de la "vieille" gauche. Hollande s'est révélé pour ce qu'il est profondément : un social-démocrate européen qui, s'il n'hésite pas à taxer les plus riches, se situe clairement à la droite du PS en matière de politique économique et sociale. Il l'a clairement exprimé en rappelant qu'il y avait deux "conceptions dans le socialisme", l'une plus productive qu'il a appelé "socialisme de l'offre" et l'autre plus redistributive, le "socialisme de la demande". En d'autres termes, Hollande assume enfin... le hollandisme : un socialisme de la production qui cherche à protéger la demande. Faut-il pour autant en faire un libéral ou dire qu'il mène une politique de droite ? Le raccourci que n'a pas hésité à faire le Front de Gauche est à l'évidence excessif et caricatural.

Si l'on devait résumer par une formule le sens de la "révolution copernicienne" dont Hollande a fait l'apologie, on parlerait plus volontiers d'un "mai 1981 à l'envers". Francois Hollande connaît bien cette période pour y avoir usé ses fonds de culottes de jeune fonctionnaire aux côtés de Jacques Attali, alors conseiller spécial de François Mitterrand. La Gauche avait choisi le cap de la relance solitaire, pour sortir de la crise du deuxième choc pétrolier. Deux ans et quelques dévaluations plus tard, c'est une France exsangue qui se vit imposer le tournant de la rigueur, avec Jacques Delors, dont Hollande se dit un des héritiers, au ministère des finances. Il faut se souvenir qu'en 1983, la France ne pouvait plus emprunter...

La situation trouvée par Francois Hollande lors de son élection ne lui laissait guère de choix. La dévaluation étant une voie exclue par l'euro, le tournant de la rigueur et de la compétitivité que le Président a assumé hier s'est imposé de lui-même. Les exégètes du programme présidentiel reconnaîtront même qu'il figurait noir sur blanc dans le livre du candidat ("Changer de destin", Robert Laffont)... Celui-ci annonçait la couleur. D'abord, le "redressement national", des comptes publics et des comptes extérieurs, puis, dans un deuxième temps du quinquennat, la redistribution des fruits de la croissance. Pierre Moscovici a théorisé ce changement de priorité politique en parlant récemment de politique de "désendettement compétitif", par analogie avec la "désinflation compétitive" menée par Pierre Bérégovoy dans les années 80. L'objectif de ce désendettement compétitif est clair : donner les meilleures conditions de financement possible à l'investissement des entreprises, mais aussi des ménages, en préservant le bas niveau des taux d'intérêt.

Si ce mai 1981 à l'envers n'est pas une surprise pour Hollande, il l'est pour une grande partie des Français qui n'avaient sans doute pas pris la mesure de la gravité de la crise, ni que les réponses seraient à ce point différentes de ce qu'ils attendaient. En cela, le Président de la République a été ce mardi dans son rôle, celui d'un passeur. "Nous vivons bien plus qu'une crise, nous vivons un changement du monde" a-t-il lancé. La même phrase mot pour mot avait été prononcée par son prédécesseur pendant la campagne présidentielle !

Cette situation oblige à agir "sans perdre de temps, car nous ne l'avons plus", affirme François Hollande. Même si elle est encore créditée de taux d'intérêt historiquement bas (2,10% à dix ans), la France reste dans le collimateur des marchés financiers qui n'attendent qu'une occasion pour mettre le pays sous pression. On attend d'ailleurs avec fébrilité à Bercy le verdict des agences de notation. Après les récentes prévisions économiques du FMI et de la commission européenne, le maintien du Triple A encore accordé par deux des grandes agences sur trois est en jeu. C'est la raison pour laquelle la France reste engagée dans une course de vitesse pour conforter sa crédibilité et aussi la cause de l'énervement de l'Allemagne qui ne veut pas se retrouver comme le dernier pays Triple A d'Europe et donc la seule à pouvoir garantir la solidité du mécanisme européen de stabilité (MES).

Virage ou continuité, la politique menée par la France ne diffère en rien de celle menée dans tous les pays frappés par la crise. En Grèce, en Italie, en Espagne ou au Portugal, les gouvernements élus mènent tous une politique de désendettement à marche forcée au risque de l'explosion sociale. Pour la France, cela signifie un effort de baisse de la dépense publique sans précèdent de 60 milliards d'euros y compris les 10 milliards destinés au financement de l'allégement de charges sociales. Et là encore, François Hollande a assumé ses choix. Dans l'Etat, la protection sociale et les collectivités locales, "il y a toujours des économies à chercher et à trouver" a soutenu le Président, sans toutefois se montrer très précis dans le détail quant à savoir où se feront les économies. Mais le discours est volontariste et assez inattendu pour un Président de gauche : rappelant que les dépenses publiques léguées par la droite étaient au niveau record de 57% du PIB, contre 52% il y a cinq ans, il a pris les Français à témoin. "Est-ce que l'on vit mieux et est-ce que l'Etat est plus efficace ? Non !"

"Derrière le mot compétitivité, il y a tout simplement l'emploi". Là encore, François Hollande a assumé ses choix. L'exercice de pédagogie a donc consisté à transformer la hausse de la TVA annoncée pour financer la baisse des charges en une "restructuration" de cet impôt, modulé à la hausse pour le taux normal et à la baisse pour le taux réduit. Et d'affirmer qu'à 10% le taux dit intermédiaire sera désormais stable et au même niveau pour la restauration que chez la plupart de nos voisins. La TVA "socialiste" de 2014 est donc plus "juste" que la TVA sociale de Nicolas Sarkozy qui ne touchait qu'au taux normal avec application dés cet automne, ce qui, selon l'exécutif, aurait été un choc négatif majeur pour l'économie. CQFD. De même, le "pacte" de compétitivité n'est selon Hollande, pas un cadeau aux entreprises, mais un "levier" dans le cadre d'un "donnant-donnant". Un pacte de confiance qui doit aller avec une accélération de la négociation en cours sur le marché du travail, qu'il considère comme la réforme la plus importante. Mais on attend encore la deuxième partie de l'équation. Le président a donc mis la pression sur les partenaires sociaux et en particulier le patronat dont les syndicats attendent cette semaine la proposition concrète pour sécuriser les salariés. Et là encore, François Hollande assume son virage. Fidèle au devoir d'inventaire à l'égard du Mitterrandisme, il affirme que si tout a été dit, "tout n'a pas été tenté" contre le chômage, qui reste sa principale ligne d'horizon. Il a réitéré son objectif d'une inflexion de la courbe, fin 2013, mais d'ici là, il faut s'attendre à une poursuite de la hausse du nombre de chômeurs pendant un an.

L'opération séduction de François Hollande auprès des médias, qui ne le ménagent pas, et de l'opinion, intervient à un moment où sa chute de popularité semble se stabiliser, autour de 40 à 41% d'opinions favorables. Mais le président de la République est attendu au tournant. Sur les dépenses publiques, il ne suffit pas de dire que l'on va les baisser, il faut dire lesquelles. Sur le marché du travail, si la négociation n'aboutit pas, il faudra bien que le gouvernement assume sa responsabilité en proposant une réforme qui est sans aucun doute la plus explosive socialement de toutes celles qui lui reste à faire. Enfin, si « mai 81 à l'envers » il y a, les Français attendent désormais le président sur des résultats. Pour eux, le vrai tournant, par effet de miroir inversé avec l'expérience Mitterrand, sera celui du partage des fruits de la croissance retrouvée, promis pour la seconde partie du quinquennat. Mais de croissance, hélas, il n'y en aura guère, et même si une reprise est espérée à partir de la fin de l'année prochaine, elle sera très modeste. A moins de décaler d'un ou deux ans la perspective du retour à l'équilibre des finances publiques, de 2017 à 2019, Hollande ne peut pour l'instant pas compter sur une "cagnotte" à redistribuer.

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Commentaires 94
à écrit le 16/11/2012 à 14:19
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Hollande nous invente le socialisme de l'offre! Révolution culturelle à gauche ou un sens du compromis obligatoire? La réponse de la phrase déshabillée m'a pas mal éclairé sur ce sujet : laphrasedeshabillee.blogspot.fr/

à écrit le 14/11/2012 à 22:44
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C'est amusant, j'avais 7 ans à l'époque. La France toujours une guerre de retard...

à écrit le 14/11/2012 à 21:16
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Mais, arrêtez de râler puisque le président nous dit que tout va bien, que jamais la france n à été aussi bien lotie en matières de taux d intérêt sur les obligations que nous émettons ... Il faut le croire m enfin !!!! Le changement c est maintenant...

le 14/11/2012 à 21:41
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Ca nous changera : avec l'autre c'était toujours la faute à la crise.

à écrit le 14/11/2012 à 20:06
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C'est vrai il n'y aura bientôt plus de Français d'origine. Le renouvellement se fait par une immigration massive.

à écrit le 14/11/2012 à 18:56
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économies? vendez la guadeloupe et la martinique. tout ca ne coute que du fric et fera rentrer de l argent.

le 14/11/2012 à 19:11
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Et la Corse

le 14/11/2012 à 19:34
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LA REUNION, TAHITI, NOUVELLE CALEDONIE , LA BRETAGNE ( EN PARTANT DE NANTES, COMME CELA ,ON VEND AYRAULT POUR LE MEME PRIX)

à écrit le 14/11/2012 à 18:36
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Très bon article ! On peut regretter que nos politiciens de tout bord , pratiquant une langue de bois qui ne les grandis pas, comme compétitivité pour productivité, redressement productif ( ce qui ne veut absolument rien dire) et autres fadaises La...

à écrit le 14/11/2012 à 18:29
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pour repondre à miloo : extrait sur l'AME DEBUT DE CITATION Créée en 2000 sous le gouvernement Jospin, l?aide médicale de l?Etat (AME) permet aux étrangers sans papiers d?accéder aux soins d?urgence. Ce droit est soumis à trois conditions : vivre en...

à écrit le 14/11/2012 à 18:23
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Il y a beaucoup de socialiste content , ce sont eux qu'ils faut faire participer le plus , ils ont voter pour normal , allez les socialistes , ayez le courage de faire des cheques à normal pour remonter la france , faite vos dons à l'assiociation HOL...

le 14/11/2012 à 18:48
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C'est nous tous qui allons faire des chèques, car depuis 30 ans nous vivons tous à crédit. L'addition arrive : ceux qui ont le plus paieront le plus. Pas compliqué à comprendre

à écrit le 14/11/2012 à 17:25
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militants ps nord nos elus magouillles

à écrit le 14/11/2012 à 17:08
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les phaute d'orthaugrafe silvouplé: ni que les réponses seraient à ce point différente de ce qu'ils attendaient.

à écrit le 14/11/2012 à 16:13
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la "réalité" pourrait amener une crise sociale en Europe le président aurait à gérer ? lu ce jour dans la presse : Des affrontements ont éclaté en Espagne et en Italie en marge des défilés qui dénoncent le chômage, la précarité et les coupes budgét...

à écrit le 14/11/2012 à 15:18
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L'ennui avec notre président c'est qu'ayant intégré, enfin, la réalité de la crise, il ne prenne toujours pas les décisions qui s'imposent. Du moins, celles qui sont prises, même si elles vont dans le bon sens, sont trop étalées dans le temps, édulco...

le 14/11/2012 à 15:41
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à noter qu'il "récupère" les résultats de années de Droite même si cela vous déplait ? la croissance prêchée par sarko n'a jamais été au rendez vous il faut maintenant créer des rentrées fiscales pour combler les années de cadeaux faits aux riche...

le 14/11/2012 à 17:09
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tout a fait ... ok avec vous mimosa. !

le 14/11/2012 à 18:35
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à mimosa socialiste : remarque : si il n'y avait pas eu les immigrés francais né d'une loi absurde en france ,né en france = francais = même pour un immigré= 85% ont votés pour FH , il n'aurait jamais été elue ,aller voir dans certain pays de l'afriq...

le 14/11/2012 à 18:43
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"les financiers jouent avec notre argent et s'en tirent finalement très bien". Vous arrive t'il de lire la presse financière, même d'un oeuil distrait? Vous avez remarqué les plans sociaux dans la City? Les 4000 virés chez UBS la semaine dernière? M'...

le 14/11/2012 à 18:52
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@Morpion : A la lecture de votre commentaire, je trouve que l'argent de nos impôts qui a servi à vous instruire dans l'école de la République a été dépensé en pure perte : quelle orthographe !

le 14/11/2012 à 18:55
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@Miloo : 4.000 parasites inutiles renvoyés : champagne ! L'argent de la spéculation est inutile. L'argent doit aller à l'investissement.

le 15/11/2012 à 15:04
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Présentée comme cela, la solution est évidente ! On arrête la spéculation et on ne fait plus que des investissements ! En général, quand on investit, on engage des ressources significatives en en espérant un gain significatif... Bref, on achète des p...

à écrit le 14/11/2012 à 14:38
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Alors je croie que il faut attendre les prochaines décisions sur la réductions des dépenses de l?État avant de juger FH

à écrit le 14/11/2012 à 14:08
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Ou la tribune a t-elle lu dans les promesses de campagnes que FH allait relancer les salaires, embauches de fonctionnaires et augmenter la dépense publique? Il n'en n'a jamais été question, mais plutot d'une maîtrise/réduction de la dette, de l'augme...

le 14/11/2012 à 14:29
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Oui c'est clair, il s'est contenté de métaphore du genre "réenchanter le rêve français" sur lesquelles chacun aura mis ses propres attentes. Un bon commercial ce Hollande !

le 14/11/2012 à 14:33
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Pour l'instant, il a : . promis 60,000 profs supplémentaires en 5 ans . augmenté de 25% l'allocation de rentrée scolaire (coût 1 milliard) . supprimé le forfait pour l'AME (aide aux clandestins) . massacré dans tous les sens les "riches" en commençan...

le 14/11/2012 à 14:52
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@Miloo : enfin un mec sensé! Merci a toi Miloo...

le 14/11/2012 à 15:06
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T'oublies la supression de la TVA sociale pour la réinstaurer mais en moins efficace, le retour en arrière partiel sur la retraite à 62 ans, l'augmentation du plafond du livret A financé par les deniers de l'Etat, la création d'une banque d'investiss...

le 14/11/2012 à 15:48
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vous oubliez que sarko avait beaucoup augmenté les niches fiscales qu'il nous faut maintenant combler déficit oblige ! les cadeaux étaient pour les plus aisés seulement , vous semblez l'oublier l'argent du livret sert à l'écomomie et le plafond n'av...

le 14/11/2012 à 16:11
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@Miloo : "diminué de 160,000 à 100,000 la franchise de dons/enfant, tout en allongeant de 6 à 10 ans . augmenté considérablement la fiscalité du patrimoine (revenus, plus values, et ISF) . interdit la donation comportant une plus value (donation cess...

le 14/11/2012 à 16:53
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Ok les benis oui-oui nous ferons les comptes de toutes ces belles mesures l'an prochain en même temps que l'on célèbrera l'enterrement du capital-investissement, effectivement le changement c'est maintenant et peu de gouvernants pourront se targuer d...

le 14/11/2012 à 18:36
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@tintin : voir dans les donations (limitées à 160,000 et maintenant 100,000 tous les 10 ans), une pratique de riche, montre à quel point l'envie et l'absence de sens commun affectent ce pays. Quant à ce que vous appelez les "cadeaux fiscaux" de Sark...

le 14/11/2012 à 18:38
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@mimosa quelles niches fiscales a augmenté Sarkozy? les HS défiscalisées, crédits impôts logement, etc....

le 14/11/2012 à 18:42
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je ne sais pas vous , mais 100000 à 160000 dû au travail ,où est la richesse?? augmenté la fiscalité du patrimoine??? comment? des chiffres svp ce ne serait pas l'inverse?? cession??? que voulez vous dire fiscalement??? ne dites pas n'importe quoi, s...

le 14/11/2012 à 18:47
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Fatcat qui, plutôt que de travailler, attend d'hériter de ses parents.

le 14/11/2012 à 19:00
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Aucune jalousie. Mais au moment où l'addition se présente il serait bon que nous soyons tous mis à contribution en fonction de nos moyens. Les 1.800 milliards de dette sont à rembourser. Il fallait y penser avant de le dépenser.

à écrit le 14/11/2012 à 13:58
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Tout est dit, c'est un social démocrate, comme la droite l'est. La différence concerne seulement à la marge la répartition des prélèvements obligatoires.

le 14/11/2012 à 15:55
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d'accord ! Hollande n'a vraiment pas le choix avec Bruxelles qui lui impose la rigueur ! il tente de répartir mieux les efforts en taxant les plus riches , taxer les pauvres casserait la consommation et créerait la récession

le 14/11/2012 à 18:16
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Cher mimosa, les riches consomment environ 70% de leur revenu. Les maltraiter comme le fait ce gouvernement est une erreur qui leur collera longtemps à la peau...un peu comme certaine soirée au Fouquets.

le 14/11/2012 à 19:18
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@Miloo : Considérons un riche au sens des 75%. Soit un revenu supérieur à 1.000.000 d'euros. On va dire 100.000 euros par mois. Ca fait 3.333 euros / jour. Considérons que cette personne travaille beaucoup (12 heures / jour c'est un minimum pour gagn...

le 14/11/2012 à 20:49
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un conseil gratuit. essayez de piquer la place du gars que vous dénoncez. vos calculs sont inintéressants et confirme le post précédent: la jalousie est un vialin défaut et c'est cela qui donne des voix au PS. Quoique Cahuzac celui qui ruine les peti...

à écrit le 14/11/2012 à 13:19
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La crise économique est là depuis 2008, mais on ne la sent vraiment que depuis 6 mois, à tel point que même Hollande la niait avant les élections, voila le seul constat à faire de la politique et de la gestion de monsieur "Moi président" !

le 14/11/2012 à 13:48
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On entendait pas parler parce qu'on a plus de president qui parles de l'ecumes des choses, viande halal, burqua, roms, musulman...

le 14/11/2012 à 14:24
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@causette, ce qui est incroyable c'est que nous ne pouvons pas critiquer le gouvernement actuel et le président sans que l'on nous parle du président Sarkozy, il serait temps que la gauche prenne ses responsabilités et assument les fonctions qu'ils o...

le 14/11/2012 à 15:44
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à noter qu'il récupère le "résultat" de la politique de ses prédecesseurs et cela personne n'en parle ! qu'oln lui laisse du temps avant de taper dessus ?

le 14/11/2012 à 16:42
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Non.. non.. @mimosa, il a dit "Le changement c'est maintenant", ah il est beau le changement...

le 14/11/2012 à 17:29
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le bilan de 10 années d'UMP : recul de la part de l'industrie dans la valeur ajoutée : 18% en 2001 à 12,5% en 2011 Part de marché des exportations passées de 12,7% en 2001 à 9,3% en 2011 Solde de la balance commerciale hors ...

le 14/11/2012 à 18:15
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Belle démonstration de mauvaise foi, le président et le gouvernement de 2001 n'est pas plus responsable de la période de croissance mondiale de cette époque que ne l'est le précédent gouvernement de la crise mondiale depuis 2008. Ce que l'on attend d...

à écrit le 14/11/2012 à 13:02
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En tout cas, il m'a bien fait dormir. Rien que du blabla sémantique pour finalement ne rien dire à part qu'il ne tiendra pas ses promesses et que l'opposition avait raison.

le 14/11/2012 à 13:22
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Quelles promesses ? La force de la campagne de Hollande c'est justement ne rien promettre qu'il n'aurait pu tenir. Les seules promesses ont concerné la retraite à 60 ans pour les cas les plus criants de justice sociale (assez peu nombreux) et quelque...

le 14/11/2012 à 15:12
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Les oeillères tu vas pouvoir les enlever en 2013 quand "la finance sans visage" qui porte le train de vie de la France va commencer à retirer ses billes devant l'inconsistence et l'inconséquence des "projets et réformes d'avenir" de l'équipe Hollande...

le 14/11/2012 à 15:20
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comme si les entrepreneurs allaient deserter la france... dites vous qu'il y a des entrepreneurs en somalie les gars ... qui laissera le marché francais?? meme taxé, il reste plus que rentable... arretez de dire n'importe quoi . !

le 14/11/2012 à 18:10
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@alcide : l'augmentation de l'alloc de rentrée scolaire a couté la bagatelle de 1 milliard...tu parles d'une bribe. les vraies réformes, forcément impopulaires, flamby ne les fera pas, et on aura encore perdu 5 ans. pendant ce temps là, les chinois a...

le 14/11/2012 à 19:34
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@Miloo : l'augmentation de la prime de rentrée scolaire a eu un coût de 400 millions d'euros. L'argent est retourné dans le circuit économique et pas dans des paradis fiscaux. Est-ce que le cadeau de 3 milliards par an fait par Sarkozy aux restaurate...

à écrit le 14/11/2012 à 12:56
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Caisses noires du Sénat, de l'Elysée, régimes spéciaux, plafonnement des retraites 3.000 eur/mois et des allocations chomage 3.000 eur/mois, diminution du nombre de communes ie choix entre communes et communautés de communes, fin des avantages gargan...

à écrit le 14/11/2012 à 12:33
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Saluons une fois de plus l'angélisme subtil de l'éditorialiste (qui me gonfle), bref on reparlera de tout ça quand la catstrophe sera actée avec la dégradation de la note de la France et tout ce qui s'en suivra, RDV au 2nd trimestre 2013 pour des réf...

le 14/11/2012 à 13:14
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Si dégradation de la note il y a, il serait honnête intellectuellement parlant (mais je doute de votre capacité sur ce point) de dire qu'elle serait le fruit de la gestion passée (tous gouvernements confondus) et non du seul gouvernement en place dep...

le 14/11/2012 à 13:25
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Rappelons à Fatcat que Standard & Poor's a déjà dégradé la note de la France mais c'était en janvier 2012....

le 14/11/2012 à 14:57
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Je parle de Moody's surtout, une dégradation sanctionne des perspectives et une action, une direction, des mesures pour le futur, donc l'honnêteté intellectuelle sera de dire que les actions mises en place par ce gouvernement n'ont pas convaincu (c'e...

le 14/11/2012 à 16:04
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toutes ces agences n'apportent pas de réelle solution aux difficultés actuelles créant des tensions sans doute néfastes à une éventuelle reprise soit augmentons les impôts de tous, baissons les salaires , l'économie n'a rien à y gagner ; on a parfoi...

à écrit le 14/11/2012 à 12:13
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Cadre bling bling, "moi je" "moi je" à profusion, paroles, promesses, flou absolu sur le principal, réponses d'anguille et une certitude: ne pas abolir le statut des fonctionnaires, la SEULE mesure qui changerait tout....A part ça, cette conférence, ...

le 14/11/2012 à 12:27
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cadre bling bling ? c'etait l'elyssee mon cher...comme tous les presidents. ! la mauvaise foi des umpistes !!! j'adore . !

à écrit le 14/11/2012 à 12:07
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Dans les Collectivités par compliqué : suppression des communes et des départements puis fusion des régions en 7 entités (Nord, Grand Est, Grand Ouest, IdF, Sud-Ouest, Rhône-Alpes et Méditerranée). Si Sarkozy avait supprimé les départements, cela aur...

le 14/11/2012 à 12:57
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tout à fait d'accord!

le 14/11/2012 à 21:54
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Moi aussi.

à écrit le 14/11/2012 à 11:56
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Les électeurs de droite devrait être content pendant 10 ans on a parlé que d'identité national, de burqua, de roms et tout ce blabla sans jamais évoquer la désindustrialisation, ni le chomage, de compétitivité.. bon pour les solutions on repassera ma...

le 14/11/2012 à 12:04
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Même la droite n'avait pas eu droit aux remerciements du MEDEF..

le 14/11/2012 à 13:26
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La bourse (CAC40) ne se porte pas trop mal non plus depuis l'élection d'Hollande

le 14/11/2012 à 14:57
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@Christophe78 : en meme temps a 3400points il est difficile de descendre plus bas (sauf crash comme en 2008 ou 2011...) Donc non, elle ne se porte pas bien du tout, comparez avec le dax, vous verez la differance...

le 14/11/2012 à 15:36
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@M92 "il est difficile de descendre plus bas" et pourtant je parie sur un CAC en dessous des 3000 d'ici un ou deux ans...

le 14/11/2012 à 16:00
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c'est vrai qu'on "respire" enfin et qu'un certain "apaisement' s'est installé depuis mois ! plus d'identité nationale, de xénophobie, de tensions en tous genres la Droite et ses idéologies m'assomait

le 14/11/2012 à 16:05
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M92 et bob44 : deux experts aux analyses discordantes. Moi, je constate simplement qu'entre mai 2007 et mai 2012, le CAC40 a dévissé par 2 et que de mai 2012 à aujourd'hui, on en est à +15%. Le reste n'est que parlote de politicards.

le 14/11/2012 à 16:18
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En juillet 2007 ( veille de la crise financière) le cac était à 6000 - soit beaucoup trop haut - après de la spéculation basée sur une "certaine illusion" de l'économie.... ( bulle immo, bulle financiére )

à écrit le 14/11/2012 à 11:39
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enfoncer des portes ouvertes, découvrir de lieux communs, réinventer l'eau chaude et le fil a couper le beurre, c'est bien, mais il faut nous dire COMMENT, comment il va partager les fruits, comment il va relancer la croissance, comment les entrepris...

à écrit le 14/11/2012 à 11:30
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Hollande prend désormais la mesure juste de la fonction présidentielle mais cependant et heureusement à l'opposé de son prédécesseur plutôt "farfadet" dans l'exercice.

à écrit le 14/11/2012 à 11:26
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un social libéral, c'est antinomique.

le 14/11/2012 à 12:34
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Et bien non John. Enlevez vos oeilleres et ouvrez d'autres livres que ceux de vos chantres du libéralisme sauvage

le 14/11/2012 à 12:36
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Pas du tout ! Le but, c'est d'être suffisamment libéral pour laisser les entreprises se développer et créer des emplois, et suffisamment social pour éviter la brutalité du libéralisme. Les pays du Nord y sont bien arrivés et ils sont prospères

à écrit le 14/11/2012 à 11:18
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n'a était élue que par 25% de Français 5% d'émigrés ce qui lui donne absolument pas la majorité ,alors les 40% pour hollande sa m étonne serieusement montage et mensonge .

le 14/11/2012 à 12:13
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si j'ai bonne mémoire 18004661 voix contre 16865335 il n'y a pas photo; quant aux éléments d'identité évoqués on n'est pas ici aux Etas-Unis et notre constutution est claire.

le 14/11/2012 à 17:16
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Quelle mauvaise foi!! pathétique! aucun président n'a été élu a la majorité si vous comptez tous les inscrits, seulement il faut se déplacer pour voter, regle pourtant simple...

à écrit le 14/11/2012 à 11:10
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Le véritable problème de Hollande c'est sa campagne électorale ou,pour lui il n'y avait pas de crise.Il est arrivé sur un mensonge car il ne pouvait pas ignorer la situation.Que maintenant il soit obligé d'appliquer des mesures qui s'imposent a lui, ...

le 14/11/2012 à 13:17
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Relisez le programme ! Il était clair, les cadeaux étaient peu nombreux pour un candidat (de gauche en plus), mais la rigueur largement annoncée . Quant à Sarkozy il a eu cinq ans pour prendre les décisions qui sont prises aujourd'hui.

le 14/11/2012 à 15:02
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C'est une blague? La TVA sociale a été défaite pour être réétablie en moins efficace, on est revenu partiellement sur la retraite à 62 ans, quelles décisions? Sanctionner l'entrepreunariat en annonçant une montée du chômage pour les 12 prochains mois...

à écrit le 14/11/2012 à 11:05
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Hollande a beau assumer la rigueur, les mesures désastreuses de hausse des impôts marqueront son septennat comme le Fouquets a marqué celui de son prédécesseur. Cette haine de la réussite, et le matraquage des entreprises se paieront cher. Les chiffr...

le 14/11/2012 à 11:46
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SAUF QUE LE FOUQUET C EST pas garnd chose par rapport aux impots de HOLLANDE

le 14/11/2012 à 12:26
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Taper dans les dépenses sans augmenter les impots aurait aussi mis le pays à feu est à sang. On en est pas (encore) à virer les fonctionnaires. Il y a des dépenses d'intervention UTILE Au fait qui pense à simplifier les procédures administratives qui...

le 14/11/2012 à 12:40
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Faut arreter la fumette tous les deux !!! J ai l'impression que certains prennent du plaisir à imaginer des taux d'interets de 7% alors que cela n'arrivera pas, vous n'en déplaise. Hollande n'est pas Sarkozy (dieu merci). Enfin un président qui prend...

le 14/11/2012 à 14:24
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@Phil : faire de la prospective est toujours difficile. Néanmoins, une chose est sure, lorsque la dette dépasse 100% du PIB, le point de non retour est atteint (cf le livre de Rogoff/Reinhart). Alors, je pense que la descente va continuer, et qu'on a...

à écrit le 14/11/2012 à 10:59
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Hollande doit prendre le risque de se transformer en Schröder français, en prenant des décisions impopulaires quitte à perdre. mais je crains que le modèle corrézien d'un Chirac mou ne soit trop fort

le 14/11/2012 à 11:08
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Merci à Jeff de rappeler la responsabilité écrasante du roi fainéant qui n'a strictement rien fait au moment où il avait une marge de man?uvre importante. Hollande est clairement néfaste, mais Chirac porte une bien plus grande responsabilité dans l'a...

le 14/11/2012 à 13:34
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EXACT+++

le 14/11/2012 à 13:45
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Et Mitterand..... pas un cadeau non plus celui-là....

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