Et si on commençait par changer notre rapport à l'argent ?

L'affaire de la retraite chapeau de Philippe Varin le montre une fois de plus, les Français ont un rapport complexe à l'argent. L'émulation et l'ambition sont pourtant de formidables moteurs pour l'économie. Par Philippe Bloch, fondateur de Columbus Café

 Pas une semaine, pas un jour, pas une heure sans qu'un débat radio ou télévisé ne rassemble sociologues, politiques et autres experts autour d'un micro pour analyser le mal-être sournois qui ravage notre pays. Chacun y va de sa théorie, convaincu d'en connaître les causes et les remèdes et accusant le camp d'en face de n'y rien comprendre. Et pourtant, rien ne change, et le doute s'installe chaque jour davantage, minant le moral et fragilisant les esprits. Les mauvaises nouvelles vont-elles s'arrêter de pleuvoir un jour ? Y a-t-il encore un soleil à l'envers des nuages ? Pourquoi tout semble-t-il aller de travers ?

Une envie destructrice

C'est oublier notre responsabilité collective dans le pessimisme outrancier de nos concitoyens, au point où ils semblent ne plus se supporter les uns les autres. Chacun fait sa crise de nerfs dans son coin, se sent ignoré, détesté ou méprisé. La lutte des classes est de retour. L'envie destructrice et ses ravages sévissent à nouveau. Chaque catégorie sociale juge à nouveau l'autre responsable de tous ses malheurs, lui envie ce qu'elle croit être ses privilèges et dénonce la « faute à pas de chance » quand elle évoque sa situation personnelle. Éternelle échappatoire de ceux qui refusent toute responsabilité dans les situations dont ils disent souffrir…

L'enrichissement par le travail, toujours suspect

C'est ainsi que le Français applaudit son voisin lorsqu'il gagne à l'Euro Millions ou au tiercé, mais qu'il juge indécente la fortune acquise par un entrepreneur, car s'enrichir par son travail est toujours pour lui synonyme de l'avoir fait sur le dos des autres. Tout comme la rémunération délirante des footballeurs stars ne lui pose aucun problème existentiel, au motif probable que ces derniers lui font oublier ses problèmes ou le font rêver, assis devant son téléviseur. On peut chez nous devenir riche par hasard, mais le faire par son travail est forcément suspect. En révélant au monde l'incapacité de la France à retenir ses talents assommés d'impôts en tous genres, l'affaire du « minable Depardieu » nous a fait perdre des années d'effort pour séduire et attirer les meilleurs de la planète.

Le Français n'aime pas l'argent des autres

Nul ne peut affirmer bien sûr que le Français n'aime pas l'argent. Mais il est évident qu'il n'aime pas celui des autres. Et qu'à défaut d'accepter les règles permettant d'en gagner plus, il préfère honnir celui qui en gagne trop. Le détestable « Casse-toi, riche con » de Libé n'est jamais loin. Nous ne tolérons ici la richesse que si elle est acquise par héritage ou par chance. Soit une drôle de conception de l'effort et de la responsabilité. La multiplication des affaires récentes, au premier rang desquelles la fameuse affaire Cahuzac, a abouti à une dramatique équation : pauvreté = probité.

Vivons chichement pour être respectable. Impossible à un « riche » d'être vraiment patriote. La pathétique publication récente du patrimoine des ministres fut édifiante à cet égard. Mal gérer son épargne, voire n'en posséder aucune, et surtout ne jamais avoir investi un seul euro dans l'économie française furent alors une source de fierté collective pour les membres du gouvernement ! Sans doute ce grand déballage deviendra-t-il bientôt un marqueur de la présidence de François Hollande, les vrais héros de cette caricature ayant été les plus pauvres de ses ministres, chacun s'efforçant de minimiser tout ce qui pouvait l'être dans ce qu'il possédait.

La détestation de la richesse, un frein à la sortie de crise

Entendons-nous bien. Il ne s'agit pas ici de transformer les Français en Américains vous annonçant fièrement leur salaire en même temps qu'ils se présentent à vous pour la première fois. Un excès aussi ridicule que ceux dont nous sommes coutumiers. Mais il faut rappeler que la détestation de la richesse et la honte de la réussite sont un frein considérable à la sortie de crise. Car contrairement aux discours dans l'air du temps, le succès profite généralement à tout le monde, et ce malgré les rares excès condamnables de certains. Aucune voiture de luxe n'est jamais rayée par une clé jalouse aux États-Unis, car celui qui n'en a pas les moyens préfère rêver à celle qu'il s'offrira un jour, plus belle encore, et met tout en œuvre pour y parvenir.

Un refuge dans le ressentiment

Rien de tel ici, où l'on préfère se convaincre que l'argent est forcément sale. Et plutôt que de se concentrer sur l'amélioration de sa propre situation par le travail, dépenser une énergie considérable à jalouser son voisin ou celui que l'on estime être son ennemi. Ne croyant plus en grand-chose, le Français se réfugie trop souvent dans le ressentiment, le déni ou l'inaction. Voire souvent dans les trois.

La voie du déclin

Tout cela ne mène nulle part. Ou plutôt si, au déclin, qui n'est pas pour autant une fatalité. Interrogés par le Cevipof et la Fondation Jean Jaurès en janvier 2013, 51% des Français le jugeaient inéluctable. Ce qui laisse heureusement 49% d'entre eux qui pensent le contraire. Éternelle ligne de fracture d'un pays incapable de s'accorder sur l'essentiel. Il est temps d'admettre qu'émulation et ambition sont de formidables moteurs qui profitent à tout le monde. Que le Français doit changer son rapport à l'argent.

Changer de lunettes!

Que ceux qui partent aujourd'hui ne reviendront plus, si la réussite continue à être à ce point jalousée dans le pays qui les a si bien instruits et si bien formés. Qu'un peuple qui n'aime pas et ne respecte pas ses entrepreneurs n'a aucune chance de faire la course en tête. Qu'un pays qui préfère l'idéologie au pragmatisme finit toujours par payer le prix de ses excès. Que remplacer la devise « Liberté, Égalité, Fraternité » par « Fiscalité, Envie, Assistance », comme le suggérait récemment Nicolas Baverez, serait une bien mauvaise direction à prendre. Il n'est pas trop tard pour changer de lunettes. Mais reconnaissons qu'il y a urgence à aller chez l'opticien !

 

Philippe Bloch est fondateur de Columbus Café et auteur de Ne me dites plus jamais bon courage !, www.philippebloch.com et www.plusjamais.fr

 

 

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 50
à écrit le 01/12/2013 à 9:12
Signaler
Le problème est que la majorité des salariés ont des difficultés financières...

à écrit le 30/11/2013 à 12:46
Signaler
En fait, il faut pas devenir comme les américains, il faut juste considérer que les entrepreneurs sont des gens qu'il faut envier et que tout le monde doit faire pareil, et qu'ils sont les vrais moteurs du pays, et qu'il faut envier et admirer la ric...

à écrit le 30/11/2013 à 8:23
Signaler
Vous êtres un grand patron français et vous avez échoué ? Votre stratégie est un échec ? La santé de l'entreprise que vous dirigiez continue à se dégrader ? Pas grave, voici votre retraite chapeau, vous partez riche à millions.

le 30/11/2013 à 12:47
Signaler
En fait, je me demande jusqu'ou il n'avait pas été embauché pour virer 8000 personnes.

à écrit le 30/11/2013 à 0:30
Signaler
Article digne d'une conversation de café, sans intérêt, parallèle douteux avec la société américaine, complètement différente de la nôtre à tous les points de vue. L'auteur se permet de relayer du schumpeter en faisant croire qu'on n'accorde pas ...

à écrit le 29/11/2013 à 13:06
Signaler
Monsieur VARIN est à l'origine des problèmes de PEUGEOT ... BRAVO!!!! et ces des gens comme ça que vous défendez ? Monsieur VARIN par ses décisions à envoyé à Pole emplois des centaines de personnes et on doit le récompenser pour ça? On devrait surt...

à écrit le 29/11/2013 à 12:42
Signaler
M. Varin un entrepreneur ?? Vous plaisantez ? Un entrepreneur créer et prend des risques. C'est bien là le problème de la France, notre élite brillante et très bien formée ne prend aucun risque et pantoufle dans l'administration ou les grandes entr...

à écrit le 29/11/2013 à 9:12
Signaler
Ce discours pouvait tenir la route dans les années 90. Aujourd'hui, on mesure avec acuité les dégâts du système que défend M. Bloch. Le problème est à présent d'en sortir.

à écrit le 29/11/2013 à 9:12
Signaler
Ce discours pouvait tenir la route dans les années 90. Aujourd'hui, on mesure avec acuité les dégâts du système que défend M. Bloch. Le problème est à présent d'en sortir.

à écrit le 29/11/2013 à 8:01
Signaler
Le problème, se n'est pas le rapport à l'argent. C'est le rapport au travail. Est ce qu'on a réussi quand on se trouve une bonne place ou quand on réussit la mission que nous confie notre employeur ? Est ce que tout travail serait du placement de ...

à écrit le 29/11/2013 à 7:55
Signaler
Les français en ont rien a faire de "faire la course en tête"! Ils veulent être mieux payés pour le travail qu'ils fournissent et ne comprennent pas pourquoi ils ont de plus en plus de mal à s'acheter ce qu'ils fabriquent. La compétitivité ... C'es...

à écrit le 29/11/2013 à 7:43
Signaler
L'égalité révolutionnaire est l'égalité devant la Loi, pas l'égalité des patrimoines. Faut-il changer la devise de la France par Responsabilité, Justice pour tous, charité?

à écrit le 29/11/2013 à 2:23
Signaler
lemulation et lambition de devenir retraite? Que vous etes droles. Tandis que tatn de gens sont dans le besoin, que ferait un retraite de tant d'argent, qu'a til fait pour le meriter au vu de la situation de PSA? PItoyable article

à écrit le 28/11/2013 à 21:27
Signaler
Tout cela est tellement vrai! Le fruit de mon travail m'a permis de m'acheter une belle voiture de sport. Je ne compte pas les agressions verbales et provocations auquel je fais face quand je la sors. C'est vraiment triste. Trop de jalousie et la cul...

le 28/11/2013 à 22:06
Signaler
Moi j'ai une vieille bagnole pourrie et je subis les sarcasmes des riches, snif...

le 29/11/2013 à 13:10
Signaler
Euh c'est peut-être à cause de cette morgue (dont vous venez de nous montrer le plus exemple) que les autres vous agressent

le 30/11/2013 à 14:14
Signaler
C'est grace à des entrepreneurs comme GM que la politique sociale peut être menée en France et que des tas de personnes peuvent vivres sans travailler en profitant du système, mais çà beaucoup préfèrent cracher sur les gens qui travaillent et qui sup...

à écrit le 28/11/2013 à 19:10
Signaler
Depuis quand un entrepreneur est-il un travailleur ?

le 28/11/2013 à 20:48
Signaler
En tous cas un entrepreneur n'a rien à voir avec les oligarques à la Varin qui n'ont jamais rien crée et entrepris ni risqué de leur existence de cupidité...

le 28/11/2013 à 21:31
Signaler
Parce que vous croyez qu'un entrepreneur fait les 35h et gagne de l'argent sans travailler sans prendre de risque sans participer a l'effort collectif de son entreprise et de la société en générale ? S'il vous plait ne confondez pas entrepreneur et r...

le 29/11/2013 à 10:26
Signaler
Tout à fait d'accord avec Ad68, la plupart des entrepreneurs ne sont pas les grands patrons qu'on voit dans les médias, ils travaillent dans l'ombre sans compter leurs heures et les risques qu'ils prennent. Diriger une PME est un travail acharné qui ...

à écrit le 28/11/2013 à 18:41
Signaler
Sûr que Monsieur Bloch ne s'est même pas rendu compte que le niveau d'inégalité est actuellement supérieur à celui de la crise de 1929. Comme dit Lordon : "Certaines personnes n'oublient pas qu'il est de leur intérêt à faire oublier."...

à écrit le 28/11/2013 à 18:35
Signaler
Les français comprennent parfaitement et approuvent que Zidane (entre autres) empoche environ 1 million par but marqué en équipe de France, mais sont choqués que Xavier Niel fasse fortune pour avoir lancé Free ! Cherchez l'erreur...

le 28/11/2013 à 18:47
Signaler
On ne parle pas du cas Niel (un vrai entrepreneur) mais de l'oligarchie qui se gave ...

à écrit le 28/11/2013 à 18:20
Signaler
Monsieur Bloch, Prendre les français pour des imbéciles en comparant la possession d'argent par le mérite et la possession d'argent par le titre, c'est juste...une imbécillité. Comparer M. Varin à un "entrepreneur" est à la limite insultant pour le...

le 28/11/2013 à 20:41
Signaler
Non seulement il le pense mais il en est fier...ne parlons même pas de son ridicule opuscule où mossieur se prend pour un essayiste...

à écrit le 28/11/2013 à 17:20
Signaler
Les français ne sont pas si jaloux que ça, malgré une classe politique qui régulièrement stimule ce genre de sentiment (les démagogues l'appellent la justice c'est plus classe !).

le 28/11/2013 à 18:13
Signaler
Ce n'est pas une question de justice mais d'équilibre économique : les cupides qui se gavent ne consomment pas, ils spéculent et créent des bulles sur les actifs. Pendant ce temps 90% de la population voit ses revenus stagner (au mieux) et s'endette ...

à écrit le 28/11/2013 à 17:10
Signaler
Pour la grande majorite des francais, le travail=exploitation/alienation. En dehors de la France, travail=liberte et l'assistanat est vu comme alienation. CQFD

le 28/11/2013 à 18:25
Signaler
Au vu de votre commentaire... pseudo mérité. CQFD

à écrit le 28/11/2013 à 16:52
Signaler
J'aimerais bien être sûr que crier sur tous les toits qu'on paie trop d'impôts et qu'on va s'exiler n'est qu'une nouvelle façon d'étaler son fric. Mais j'ai quand même un doute.

à écrit le 28/11/2013 à 16:47
Signaler
Hé hé ! les Français ne sont pas stupides :)

à écrit le 28/11/2013 à 15:59
Signaler
N'oubliez pas que les politiques et médias ont une part de responsabilité importante dans cette ambiance 'fielleuse' française. Il faudrait qu'ils changent pour initier un vrai changement des mentalités (attendre une ou deux générations. Quant à Va...

le 28/11/2013 à 16:08
Signaler
En france on a besoin d'entrepreneurs et de créateurs pas d'oligarques et d'affairistes comme Varin ou Coppé...

le 28/11/2013 à 17:51
Signaler
mais qu'"ils s'en aillent"...ces soi disant "grand entrepreneurs"..que croient ils donc?qu'ils sont indispensables??? que nenni , nous nous passerons fort bien d'eux... la preuve ,l'état de notre économie, s'ils étaient aussi bons que ce qu'ils préte...

à écrit le 28/11/2013 à 14:32
Signaler
Les Français ont profondément raison. Qu'est-ce qui justifie la fortune énorme d'un Bill Gates ? d'un Soros ? Qu'ont-ils apporté de si extraordinaire ? Cela vaut-il des millions d'ingénieurs ou de chirurgiens ? Dans une entreprise, il n'y a pas qu...

à écrit le 28/11/2013 à 14:31
Signaler
Des articles stupides y en a plein le web mais à celui ci une palme particulière. Si Internet est un village vous en êtes un bel exemple d'idiot. Il ne s'agit pas du rapport à l'argent mais du lien travail et revenus.

le 28/11/2013 à 15:37
Signaler
Tout a fait d'accord. De plus l'auteur prend en exemple un mec qui a contribué a faire couler PSA. A defendre les riches qu il prenne plutôt qqn comme Niel qui crée des vrais richesses plutot qu un mec sorti de polytechnique qui n a fait que gérer de...

à écrit le 28/11/2013 à 13:50
Signaler
Vue par les Français, toute richesse serait donc suspecte. A y regarder de près, oui. Dans le meilleur des cas, c'est un peu comme au loto, une personne tire le gros lot, parce que son idée est novatrice et qu'il y a un marché. Ca c'est au début, mai...

à écrit le 28/11/2013 à 13:44
Signaler
Apparemment, le problème avec Mr Varin, c'est que le contrat qu'il avait signé ne comportait aucune condition de réussite, un peu comme si un footballeur était embauché à un tarif qui ne prenne pas en compte les buts qu'il marque !...

à écrit le 28/11/2013 à 13:42
Signaler
Vous me faites marrer de parler économie d'un pays ne passant uniquement par l'énorme et extravagant salaire et avantages de tout poils de certains patrons. Parlons économie, qu'est-ce qui justifie , économiquement et humainement parlant, un salaire ...

à écrit le 28/11/2013 à 13:24
Signaler
Sur le fond, d'accord. Mais le cas de Philippe Varin, comme le dit vitevu, ne rentre pas dans ce cadre. Ce n'est pas un entrepreneur, et il a failli à sa mission. Donc pas de pognon. Logique. Mais il est vrai que le Français trouve toujours sucpect ...

à écrit le 28/11/2013 à 13:23
Signaler
Est-ce que vos pieds touchent le sol ? En tout cas, si LaTribune ou tout autre journal veut continuer à exister, et ce, en attirant de nombreux lecteurs à s'inscrire, il serait judicieux d'être connecté à la réalité, ce qui vous fait apparemment gra...

à écrit le 28/11/2013 à 13:08
Signaler
On serait au café du commerce (et pas au columbus café) je dirais à l'auteur de cet article que c'est un abruti. Tant que des types comme Varin, salariés et absolument pas des entrepreneurs en dépit du fait que l'on veut toujours nous les présenter c...

le 28/11/2013 à 13:26
Signaler
A la place de Varin et de ses acolytes, je serais aussi cupide et je rincerais des experts en expertologie pour qu'ils aillent raconter aux petits vieux qui suivent "C dans l'Air" que je suis un génie irremplaçable...

à écrit le 28/11/2013 à 11:50
Signaler
Il a foiré ses objectifs, il est viré mais avec des millions d'euros. Rien à voir avec le rapport à l'argent !

le 28/11/2013 à 20:33
Signaler
Alors, il ne fallait pas inscrire cette retraite chapeau dans son contrat d'embauche !

à écrit le 28/11/2013 à 11:38
Signaler
Vous n’avez rien compris au débat M. Bloch, que vous déplacez vers le rapport à l’argent de nos sociétés judéo chrétienne (qui est complexe, je le reconnais). Le problème avec M. Varin c’est la disproportion entre les difficultés de PSA, les fermetu...

le 28/11/2013 à 15:06
Signaler
tout a fait d'accord

à écrit le 28/11/2013 à 11:31
Signaler
Quand on voit dans quel état est PSA ( suppressions d emploi , chute des ventes , ratés complets a l international), c est Mr Varin qui devrait rembourser les salaires qu il a reçu pendant cinq d incompétence totale, au lieu de prétendre à 21 Meuros....

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.